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Le journaliste français Olivier Dubois et le missionnaire américain Jeffery Woodke libérés au Mali

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Le journaliste français Olivier Dubois, otage au Mali depuis le 8 avril 2021, a été libéré lundi et il a regagné mercredi la France. Sa libération est intervenue au côté de celle du missionnaire américain Jeffery Woodke, enlevé en 2016 au Niger.

Le journaliste français Olivier Dubois est arrivé à la mi-journée sur la base aérienne de Villacoublay, au sud-ouest de Paris, où il a été accueilli par sa demi-soeur et son père, ainsi que par le président de la République, Emmanuel Macron.

Olivier Dubois, dont la libération a été annoncée lundi par les autorités nigériennes, était selon Niamey aux mains du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al Qaïda. Collaborateur de Libération et du Point, il avait disparu à Gao, dans le nord-est du Mali, en avril 2021.

Le journaliste français a été libéré avec le missionnaire américain Jeffery Woodke relâché après six ans de captivité.

Le journaliste français Olivier Dubois, otage au Mali, apparaît en vidéo à Paris. /Photo prise le 5 mai 2021/REUTERS

« Après plusieurs mois d’efforts, les autorités nigériennes ont obtenu la libération des deux otages des mains du JNIM, un groupe terroriste actif en Afrique de l’Ouest et au Sahel », a déclaré le ministre nigérien de l’Intérieur, Hamadou Adamou Souley, lors d’une conférence de presse en présence des deux hommes.

« C’est énorme pour moi d’être ici aujourd’hui », a-t-il déclaré lundi à Niamey, la capitale du Niger. « Je ne m’y attendais pas du tout. Je me sens fatigué mais je vais bien ».

Olivier Dubois était le dernier Français encore retenu en otage par des groupes armés dans la région du Sahel. Les autorités françaises n’ont pas fait de commentaire sur les conditions de sa libération, mais remercié le Niger pour son rôle dans ce dénouement.

L’organisation islamiste malienne JNIM (Groupe de soutien de l’islam et des musulmans) est liée à Al Qaïda. Enlevé à Gao dans le nord du Mali, Olivier Dubois était apparu dans une vidéo en août dernier, dans laquelle il exhortait les autorités à faire tout ce qui était en leur pouvoir pour le libérer de ses ravisseurs.

« C’est énorme pour moi d’être ici aujourd’hui », a-t-il déclaré lundi à Niamey, la capitale du Niger. « Je ne m’y attendais pas du tout. Je me sens fatigué mais je vais bien ».

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, avait tweeté la libération de Jeffery Woodke, un travailleur humanitaire, plus tôt dans la journée lundi.

Les circonstances de la libération d’Olivier Dubois et de Jeffery Woodke n’ont pas été précisées.

Le président de la République Emmanuel Macron a indiqué lundi avoir appris « avec soulagement » la libération par les autorités nigériennes du journaliste et a réaffirmé l’engagement de la France dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.

« Je viens d’échanger avec Olivier Dubois: il est en bonne santé », a dit sur Twitter le chef de l’Etat.

« Nous sommes profondément soulagés et heureux » de ce dénouement, a pour sa part réagi Dov Alfon, directeur de la rédaction de Libération pour lequel Olivier Dubois était correspondant.

Les enlèvements sont une tactique relativement courante des groupes rebelles islamistes liés à Al Qaïda et à l’Etat islamique, qui ont gagné du terrain dans la région du Sahel ces dernières années.

Les citoyens français sont pris particulièrement pour cible en raison de l’intervention militaire française débutée au Sahel en 2013 pour lutter contre les groupes djihadistes présents dans la région.

La France a depuis l’an dernier retiré ses troupes du Mali, une décision motivée par la difficulté à coopérer avec la junte malienne désormais au pouvoir.

(Reportage Elizabeth Pineau, Yves Herman, Jean-Stéphane Brosse, Lucien Libert et John Irish à Paris, Boureima Balima à Niamey, rédigé par Blandine Hénault, Reuters TV, édité par Matthieu Protard et Blandine Hénault)

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