Le cyclone Freddy menace Madagascar, l’île Maurice et celle de la Réunion
BESOIN DE 5000 PARTENAIRES POUR LA CHAÎNE CHRETIENS TV(Reuters) – L’île Maurice a fermé son espace aérien et ses marchés financiers alors que le cyclone tropical Freddy s’approchait lundi de ses côtes dans l’océan Indien, tandis que les équipes de secours se préparaient à de fortes pluies, des inondations et des glissements de terrain dans quatre régions de Madagascar.
Le cyclone, accompagné de rafales de vent pouvant atteindre 120 kilomètres par heure (km/h), constitue une menace directe pour l’île Maurice, a indiqué son service météorologique.
« À l’approche de Freddy, une onde de tempête est susceptible de provoquer des inondations côtières dans les zones à risque. Il est donc strictement conseillé » de ne pas prendre la mer, indique le bulletin du service.
Le cyclone pourrait passer à 120 km au nord-nord-ouest de l’île en fin d’après-midi, selon le service.
Météo France a également placé l’île de la Réunion en état d’alerte de niveau orange alors que le cyclone est attendu en fin de soirée (heure locale) à une distance de 150 à 200km de l’île.
Le service anticipe des rafales maximales de l’ordre de 100 à 110km par heure au littoral, et 120 à 130km par heure sur les hauteurs habitées, ainsi que des vagues pouvant atteindre 11 à 13 mètres.
« Pour ce qui est des pluies, le niveau de vigilance est seulement jaune », précise le bulletin.
Les autorités de l’île de Madagascar – située à environ 1.130km à l’ouest de l’île Maurice – ont déclaré qu’elles s’attendaient à un impact direct d’ici mardi en fin de journée.
« Des pluies torrentielles (…) une mer très haute à énorme (…) et un risque important d’inondation côtière sont particulièrement à craindre dans les localités autour du point d’impact », a déclaré le service météorologique de Madagascar.
Le bureau de gestion des catastrophes du gouvernement a envoyé des tentes, des cordes, des tronçonneuses et d’autres fournitures dans les quatre districts les plus susceptibles d’être touchés par la tempête, ont ajouté les responsables.
(Reportage Villen Anganan à Port Louis et Lovasoa Rabary à Antananarivo ; Rédigé par George Obulutsa ; version française Augustin Turpin, édité par Blandine Hénault)