La Pologne ne livre plus d’armes à l’Ukraine
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.VARSOVIE (Reuters) – La Pologne ne livre plus d’armes à l’Ukraine et se concentre sur le développement de son propre arsenal, a déclaré le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, sur fond de vives tensions entre les deux pays au sujet du commerce des céréales.
La Pologne, où des élections législatives seront organisées le 15 octobre, a été l’un des plus fervents soutiens de l’Ukraine depuis le début de l’invasion du pays par la Russie en février 2022. Les deux pays s’affrontent cependant au sujet des céréales ukrainiennes et les tensions se sont accentuées depuis que Varsovie a décidé vendredi de prolonger son interdiction de les importer en Pologne.
« Nous ne transférons plus aucune arme à l’Ukraine parce que nous nous armons désormais nous-mêmes avec les armes les plus modernes », a dit Mateusz Morawiecki mercredi soir à la chaîne Polsat News.
La Pologne avait auparavant convoqué l’ambassadeur d’Ukraine au ministère des Affaires étrangères pour protester contre des déclarations du président ukrainien Volodimir Zelensky au sujet de la prolongation par Varsovie de son interdiction des importations de céréales ukrainiennes.
Cette interdiction est destinée à préserver les agriculteurs polonais face au risque d’un afflux de céréales et de produits alimentaires ukrainiens, que Kyiv ne peut quasiment plus exporter par la mer Noire depuis l’invasion russe.
Volodimir Zelensky a déclaré à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies que l’Ukraine s’efforçait de préserver les voies d’exportations terrestres pour ses céréales et que le « théâtre politique » sur cette question ne faisait que favoriser la Russie.
Malgré la décision de la Commission européenne de ne pas prolonger le moratoire sur les importations de céréales ukrainiennes accordé à cinq pays de l’UE, la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie ont annoncé vendredi la prolongation unilatérale de cette mesure.
A l’approche des élections du 15 octobre en Pologne, le parti au pouvoir, Droit et Justice (PiS), subit la pression de l’extrême-droite qui accuse le gouvernement de soumission vis-à-vis de l’Ukraine.
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a appelé mercredi à l’apaisement entre les deux pays, invitant les Polonais à « mettre de côté leurs émotions ».
(Rédigé par Alan Charlish, Pawel Florkiewicz, version française Bertrand Boucey, édité par Blandine Hénault)
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