La Pologne doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour débloquer les fonds de l’UE, déclare Tusk
VARSOVIE (Reuters) – La Pologne doit utiliser toutes les méthodes possibles afin d’accéder aux fonds gelés par l’Union européenne qui lui sont destinés, a déclaré mercredi lors d’un voyage à Bruxelles Donald Tusk, le chef de l’opposition polonaise qui devrait devenir le prochain Premier ministre du pays.
Le chef de file de la Coalition civique (KO), qui avec d’autres partis d’opposition a remporté une majorité des sièges lors des élections du 15 octobre, cherche à débloquer l’accès aux fonds que Bruxelles a mis en suspens en raison des inquiétudes concernant l’indépendance du système judiciaire sous le précédent gouvernement nationaliste Droit et Justice (PiS).
« Je suis ici en tant que chef de l’opposition, et non en tant que Premier ministre, mais le temps passe », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
« Je devais prendre cette initiative avant que les décisions finales ne soient prises, car toutes les méthodes, y compris les méthodes non standard, devaient être utilisées pour garder l’argent que la Pologne mérite. »
L’enjeu est l’accès de Varsovie à 35,4 milliards d’euros de subventions et de prêts provenant du fonds de relance de l’UE, ainsi qu’à 76,5 milliards d’euros de « fonds de cohésion », bloqués par Bruxelles en raison des inquiétudes de longue date liées à l’indépendance du système judiciaire polonais.
Les Polonais attendent de savoir qui le président Andrzej Duda, allié du gouvernement sortant, chargera de former un gouvernement.
Andrzej Duda avait dit avant le vote qu’il accorderait la primeur de la formation d’un cabinet au groupe ou au parti ayant remporté le plus grand nombre de suffrages.
Bien que le PiS soit arrivé en tête des élections, il est peu probable qu’il trouve un soutien suffisant pour former un gouvernement, tandis que les trois principaux groupes d’opposition ont tous exhorté Andrzej Duda à ne pas tarder à confier cette tâche à Donald Tusk.
(Reportage Alan Charlish, Pawel Florkiewicz et Anna Wlodarczak-Semczuk ; version française Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?