Japon-Le futur Premier ministre Ishiba opte pour la continuité – sources
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TOKYO (Reuters) -Le futur Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, a donné ce week-end une impression de continuité dans ses premières décisions sur les postes clés de son gouvernement, suggérant un désir de stabilité après sa victoire vendredi dans la course à présidence du parti au pouvoir.
Ses choix pour les postes de ministre des Finances, de la Défense et des Affaires étrangères, ainsi que pour le poste crucial de secrétaire en chef du cabinet, semblent s’appuyer sur des vétérans chevronnés du Parti libéral-démocrate (PLD) alors qu’il se prépare à former un gouvernement mardi.
La chambre basse du Parlement étant dominée par le PLD, Shigeru Ishiba, âgé de 67 ans, devrait succéder à l’actuel Premier ministre, Fumio Kishida, qui s’est retiré de la direction du parti après une série de scandales ayant miné sa popularité.
Deux sources au fait du dossier ont rapporté à Reuters que Shigeru Ishiba nommerait probablement l’ancien ministre de la Défense Takeshi Iwaya au poste de ministre des Affaires étrangères.
Samedi, l’agence de presse Kyodo a rapporté que l’ancien secrétaire général du gouvernement japonais, Katsunobu Kato, rival malheureux de Shigeru Ishiba dans la course à la présidence du PLD, deviendrait le prochain ministre des Finances.
Ryosei Nakasawa, vice-ministre des Finances, sera quant à lui ministre de la Revitalisation économique, a rapporté dimanche le journal Yomiuri.
Deux sources ont également indiqué à Reuters que Yoshimasa Hayashi conserverait le portefeuille de secrétaire en chef du cabinet, un poste clé qui comprend le rôle de porte-parole principal du gouvernement.
D’après des sources, Shigeru Ishiba va par ailleurs nommer l’ancien Premier ministre Yoshihide Suga comme vice-président du PLD.
Dans une interview à la télévision japonaise dimanche, Shigeru Ishiba a refusé de détailler ses projets ministériels, mais a laissé entendre qu’il était prêt à envisager des élections anticipées dans un avenir proche.
Il a déclaré que la politique monétaire du Japon devait rester accommodante, soulignant ainsi la nécessité de maintenir les coûts d’emprunt à un niveau bas afin de soutenir une reprise économique fragile.
(Reportage Yoshifumi Takemoto et Sakura Murakami; version française Claude Chendjou)
