Gaza-Trois otages du Hamas remis à la Croix-Rouge
par Nidal al-Mughrabi et Maayan Lubell
LE CAIRE/JÉRUSALEM (Reuters) -Un convoi de la Croix-Rouge transportant les otages israéliens Iair Horn, Sagui Dekel-Chen et Sasha Troufanov a quitté samedi Khan Younès, dans le sud de la bande à Gaza, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Les trois otages doivent désormais être remis aux forces israéliennes.
Dekel-Chen, un Israélien d’origine américaine, Troufanov, un Israélien d’origine russe, et Horn, dont le frère Eitan a également été enlevé, ont été capturés dans le kibboutz de Nir Oz, à la suite d’une attaque des combattants du Hamas le 7 octobre 2023.
L’accord de trêve, entré en vigueur le 19 janvier, a failli dérailler avant la fin du processus qui doit durer 42 jours. Les médiateurs égyptiens et qataris sont cependant parvenus à dénouer un différend entre Israël et le Hamas.
Le Hamas avait ainsi menacé de ne pas libérer de nouveaux otages après avoir accusé Israël de violer les termes du cessez-le-feu en bloquant l’entrée de l’aide à Gaza.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait répondu en menaçant à son tour de rompre la trêve, après avoir mobilisé des réservistes autour de l’enclave et placé ses forces en état d’alerte maximale.
Jusqu’ici, 16 des 33 otages qui doivent être libérés pendant la première phase de l’accord de cessez-le-feu ont pu rentrer en Israël, en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens.
(Reportage James Mackenzie, version française Claude Chendjou)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?