Les entreprises suisses bénéficieront du commerce florissant UE-Chine
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICILe président de la Chambre de commerce Suisse-Chine (SCCC) a déclaré jeudi que les entreprises suisses bénéficieraient du fait que la Chine deviendrait le premier partenaire commercial de l’Union européenne ainsi que du nouvel accord d’investissement entre la Chine et l’UE.
La Suisse serait idéalement positionnée économiquement et géographiquement comme « un lieu d’atterrissage pour les organisations chinoises », a déclaré à Xinhua Felix Sutter, président de la chambre depuis 2015.
M. Sutter a fait ces remarques alors que la Chine a dépassé les Etats-Unis pour devenir le premier partenaire commercial de l’UE pour la première fois l’année dernière, selon les nouveaux chiffres publiés lundi par le bureau statistique de l’UE, Eurostat.
La négociation du traité d’investissement Chine-UE s’est conclue le 30 décembre dernier. Le processus de négociation avait démarré en 2013, et a passé 35 cycles avant sa conclusion.
M. Sutter a déclaré que cet accord pourrait également offrir de nouvelles opportunités aux entreprises suisses et chinoises.
« Pour les entreprises suisses ayant des filiales et des succursales dans l’UE, c’est une bonne nouvelle car elles peuvent utiliser le nouvel accord, et il en va de même pour les entreprises chinoises qui travaillent dans l’UE et en Suisse », a-t-il ajouté.
Depuis 2010, la Chine est le premier partenaire commercial de la Suisse en Asie et le troisième au monde après l’UE et les Etats-Unis. Les deux pays ont signé un accord de libre-échange (ALE) qui est entré en vigueur le 1er juillet 2014.
« L’ALE était et est d’une importance réelle », a déclaré M. Sutter. « Cela a mis en évidence la longue et bonne relation entre la Suisse et la Chine. Les résultats parlent d’eux-mêmes. Le commerce a augmenté et le pourcentage de l’augmentation est plus élevé qu’avec les pays qui n’ont pas conclu un tel accord de libre-échange. »
Tout en admettant l’existence des domaines à améliorer, M. Sutter a souligné qu’il était important que « l’ALE soit revu et mis à jour dans les domaines qui sont avantageux pour les deux pays et où l’amélioration d’autres traités nécessiterait une mise à niveau ».
« Avec l’importance croissante de l’Europe pour l’économie chinoise, on peut s’attendre à ce que la Suisse et son économie jouent un rôle encore plus important à l’avenir », a-t-il conclu.