Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

Londres muscle son jeu avant les négociations avec Bruxelles sur l’après-transition

PARTAGER SUR :

La Grande-Bretagne a dévoilé jeudi son mandat de négociation avec l’Union européenne, se fixant des objectifs qui la placent sur une trajectoire de collision frontale avec Bruxelles.

Un mois après le Brexit âprement négocié, les deux parties s’apprêtent à se lancer dans une nouvelle discussion ardue portant sur leur relation future, notammentuk euro commerciale. Ce cycle est censé s’achever d’ici le terme de la période de transition, fixé à fin décembre.

En admettant que la sortie de l’union douanière et du marché unique européen va provoquer de nouvelles « frictions » pour les entreprises britanniques, Londres a clairement posé son jeu: la reconquête de la souveraineté britannique passe avant la santé au moins à court terme de l’économie.

« A la fin de la période de transition, le 31 décembre, le Royaume-Uni récupérera intégralement son indépendance économique et politique », a déclaré le ministre du bureau du cabinet, Michael Gove, qui présentait au Parlement le mandat confié aux négociateurs britanniques.

« Nous voulons les meilleurs liens commerciaux possibles avec l’Union européenne, mais dans la recherche d’un accord, nous ne marchanderons pas notre souveraineté », a-t-il dit.

Dans le calendrier tel que défini par le mandat de négociation britannique, Londres et Bruxelles auraient jusqu’à juin pour parvenir à l' »esquisse sommaire d’un accord », lequel serait finalisé d’ici septembre. A défaut, le Royaume-Uni est disposé à passer à des relations largement fondées sur les règles générales de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Londres comme Bruxelles affichent leur volonté de conclure un accord d’ici le 31 décembre de sorte que les échanges commerciaux soient le moins pénalisés, même s’il y aura nécessairement des contrôles supplémentaires, et que les arrangements sur des domaines particuliers comme l’aviation puissent s’appliquer sans accrocs.

Mais alors que les premières négociations sur l’après-transition doivent débuter lundi à Bruxelles, les deux camps ne se sont même pas accordés sur le format de ces discussions.

PÊCHE, CITY ET DÉFENSE

Les Européens, qui s’attendent à des négociations « très difficiles », ont prévenu cette semaine qu’elles seraient vouées à l’échec si Londres ne prend pas les mesures nécessaires pour sécuriser son unique et nouvelle frontière terrestre avec l’UE, qui sépare l’île d’Irlande. Bruxelles affirme que les Britanniques s’y sont engagés.

On sait depuis des mois que l’une des difficultés majeures de la négociation portera sur le respect de règles du jeu équitables que Bruxelles réclame pour éviter tout déséquilibre concurrentiel en matière de normes environnementales, de droit du travail ou de subventions publiques.

Les Européens veulent que les Britanniques s’engagent juridiquement à respecter ces règles. Londres réplique que ce n’est pas nécessaire puisque le Royaume-Uni est précisément en train de reprendre le contrôle de sa législation et ajoute que ce respect des règles ne figure pas dans d’autres accords commerciaux conclus par l’UE avec des pays tiers.

La pêche pourrait aussi poser de gros problèmes. « Nous ne lierons pas l’accès à nos eaux de pêche à l’accès aux marchés européens », a prévenu Michael Gove. Le mandat confié aux négociateurs souligne que le Royaume-Uni est un « Etat côtier indépendant » et réclame un accord séparé sur la pêche avec révision annuelle des quotas autorisés de prises.

En matière de défense aussi, la négociation s’annonce serrée. Puissance nucléaire disposant d’un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies et bénéficiant d’une coopération particulière avec le renseignement américain via le réseau d’espionnage Five Eyes, la Grande-Bretagne était un pilier de la défense européenne.

Et Londres sait combien les Européens souhaitent conclure un traité de défense et de sécurité. « La Grande-Bretagne identifie correctement ce sujet comme étant dans notre intérêt et elle se fait désirer », souligne un diplomate européen à Bruxelles.

A l’inverse, les Britanniques, soucieux de préserver les intérêts de la City de Londres, réclament des obligations « juridiquement contraignantes » en terme d’accès durable au marché financier européen quand les Européens ne parlent à ce stade que d’une coopération « volontaire ».

Chrétiens TV

Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !

Dans un paysage médiatique marqué par le mensonge, les fake news, les calomnies et les attaques contre les Evangéliques, le Journal Chrétien se positionne comme le média de la vérité qui propose une information indépendante et fiable, non biaisée par des intérêts d'actionnariat ou publicitaires.
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises posent la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.

Ne perdons pas la bataille idéologique

Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.

Les évangéliques pris pour cible

L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percée de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.

Faire contrepoids

A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.

A quoi serviront vos dons ?

Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.
Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !

Les commentaires sont fermés.