Brexit : Boris Johnson affronte deux nouveaux votes déterminants
LONDRES (Reuters) – Boris Johnson va affronter ce mardi deux nouveaux votes déterminants à la Chambre des communes qui diront sans doute si le Premier ministre britannique sera en mesure de tenir sa promesse d’un Brexit « coûte que coûte » le 31 octobre.
A neuf jours désormais de la date fatidique, les parlementaires entament l’examen du Withdrawal Agreement Bill, l’acte législatif transposant dans la législation britannique l’accord de retrait que Johnson a obtenu in extremis à Bruxelles la semaine dernière mais qu’il n’a pu faire voter samedi par les Communes.
Deux votes sont programmés ce mardi soir aux Communes, autant d’étapes cruciales pour que ce Withdrawal Agreement Bill (WAB) puisse avoir force de loi.
Les députés doivent d’abord voter vers 18h00 GMT sur le projet de loi en lui-même (un vote en deuxième lecture, pas la dernière) puis se prononcer sur le calendrier extrêmement serré proposé par le gouvernement en vue de son approbation.
Downing Street veut parvenir à ses fins en trois jours à peine. Par le passé, l’examen parlementaire des projets de loi transposant les grands traités européens a nécessité 10 à 40 jours de débat, selon l’Institute of Government, un groupe de réflexion et de recherche.
Dans un dernier appel aux parlementaires, Boris Johnson a rappelé qu’il avait obtenu ce nouvel accord pour que le Royaume-Uni puisse aller de l’avant et discuter de questions comme les services de santé, l’éducation et le coût de la vie.
« J’espère que le parlement votera aujourd’hui (mardi) pour reprendre le contrôle (…) La population ne veut plus de report, pas plus que les dirigeants européens et moi-même », dit-il dans un communiqué.
A Strasbourg, Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a rappelé mardi matin que le Parlement européen ne pourra pas ratifier le nouvel accord de Brexit avant qu’il n’ait passé le cap du Parlement britannique.
« Nous devons regarder de très près les événements à Westminster, mais il n’est pas possible, il n’est pas imaginable que le Parlement (européen) ratifie l’accord avant que Westminster ne l’ait ratifié. D’abord Londres, puis Bruxelles et Strasbourg », a-t-il dit.
Juncker a confié au passage qu’avoir dû consacrer au Brexit autant de temps de son mandat à la présidence de la Commission européenne le « peinait ». « Une perte de temps et une perte d’énergie », a-t-il dit.
A neuf jours de la date du 31 octobre à laquelle Boris Johnson n’a cessé de promettre que le Royaume-Uni quitterait l’Union européenne, le gouvernement va se lancer dans une nouvelle course contre la montre dans un Parlement où le successeur de Theresa May n’a pas de majorité et qui l’a déjà contraint à demander ce week-end aux Européens un nouveau report de la date du Brexit.
(Elizabeth Piper et Kylie MacLellan avec Jan Strupczewski et Philip Blenkinsop à Bruxelles; Bertrand Boucey, Arthur Connan et Henri-Pierre André pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)
Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises pose la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.
Ne perdons pas la bataille idéologique
Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.Les évangéliques pris pour cible
L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percé de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.Faire contrepoids
A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.A quoi serviront vos dons ?
Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !

