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Boris Johnson défend son accord sur le Brexit

Deux jours après avoir laborieusement conclu un nouvel accord sur le Brexit avec Bruxelles, le Premier ministre britannique Boris Johnson a défendu samedi au palais de Westminster « le meilleur accord possible » sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne avant un vote des députés britanniques à l’issue incertaine.

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Le dirigeant conservateur, qui s’est engagé depuis son arrivée au 10 Downing Street en juillet de réaliser le Brexit le 31 octobre « avec ou sans accord », s’est efforcé de convaincre les membres de la Chambre de communes, qui ont déjà rejeté à trois reprises un accord sur le Brexit, de donner cette fois-ci leur feu vert.

« Le moment est venu pour cette grande Chambre des communes de se réunir et de rassembler le pays aujourd’hui », a-t-il déclaré à l’ouverture de la session parlementaire extraordinaire convoquée un samedi – une première depuis 1982 et l’entrée en guerre contre l’Argentine dans la crise des Malouines.

« Je suis convaincu qu’une très grande majorité dans cette Chambre, quels que soient les points de vue individuels, souhaite que le Brexit ait lieu conformément au résultat du référendum » du 23 juin 2016 sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE.

« Et il ne peut pas y avoir d’arguments en faveur du report », a-t-il ajouté, estimant qu’une renégociation avec Bruxelles n’était pas envisageable au vu du « meilleur accord possible » obtenu. Tout nouveau report serait « inutile, coûteux et profondément destructeur pour la confiance du public ».

La tâche qui attend Boris Johnson s’annonce toutefois des plus difficiles, faute de majorité absolue pour son Parti conservateur, confronté à des adversaires politiques déterminés à obtenir un nouveau report du Brexit, des élections législatives anticipées, voire un nouveau référendum.

Le Premier ministre doit convaincre au moins 318 des 650 députés de voter en faveur de son accord. Le Parti unioniste nord-irlandais (DUP) a annoncé qu’il ne soutiendrait pas l’accord tout comme le Parti travailliste, les libéraux-démocrates et les nationalistes écossais, mais des députés pourraient rompre avec la discipline de vote.

« PIRE » QUE CELUI ARRACHE PAR MAY

« Je comprends parfaitement la frustration et la fatigue qui règnent au sein du pays et au sein de la Chambre », a déclaré le chef de file du parti travailliste, Jeremy Corbyn. « Mais nous ne pouvons tout simplement pas voter pour un accord qui est encore pire que celui que cette Chambre a rejeté à trois reprises ».

Pour tenter de convaincre les députés de soutenir son accord de Brexit, Boris Johnson a promis que le Parlement aurait son mot à dire dans les futures négociations – notamment commerciales – avec l’UE une fois que l’accord de sortie aura été validé.

Si l’accord est approuvé ce samedi, il devra encore être validé par le Parlement européen puis par les Vingt-Sept Etats membres de l’Union européenne.

En cas d’échec, Boris Johnson défend une « sortie sans accord » le 31 octobre prochain mais une loi adoptée le mois dernier par le Parlement – la loi Benn – le contraint à écrire à l’UE pour demander un nouveau report du Brexit jusqu’au 31 janvier 2020.

Le vote de ce samedi pourrait toutefois être reporté en cas d’adoption de l’amendement du député Oliver Letwin qui propose de reporter toute décision sur le Brexit tant que la législation nécessaire à son application n’a pas été votée au Parlement.

La séance extraordinaire de ce samedi à Londres est scrutée de près par les partenaires européens du Royaume-Uni, dont une partie – la chancelière allemande Angela Merkel et le chef de l’Etat français Emmanuel Macron en tête – aspire à pouvoir tourner la page du feuilleton Brexit qui dure depuis plus de trois ans.

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