La Pologne et l’Italie demandent des véritables garanties de sécurité pour l’Ukraine
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICIL’Ukraine doit recevoir de véritables garanties de sécurité, ont déclaré mercredi les chefs de gouvernement de l’Italie et de la Pologne, à quelques jours d’un sommet de l’Otan à Vilnius au cours duquel Kyiv espère recevoir un signal fort lui permettant d’adhérer à l’alliance à l’avenir.
Kyiv fait pression sur l’Otan pour qu’elle déclare, lors du sommet qui se tiendra la semaine prochaine dans la capitale lituanienne, que le pays rejoindra l’alliance peu après la fin de la guerre, et pour qu’une feuille de route en vue de l’adhésion soit établie.
D’autres alliés, comme les États-Unis et l’Allemagne, se sont toutefois montrés plus prudents, se méfiant de toute initiative qui risquerait de rapprocher l’Otan d’une guerre directe avec la Russie, qui considère depuis longtemps l’expansion de l’alliance comme une preuve de l’hostilité de l’Occident.
« Nous sommes parfaitement d’accord avec la Pologne sur la nécessité d’offrir de véritables garanties de sécurité à l’Ukraine, notamment parce qu’offrir de véritables garanties de sécurité à l’Ukraine est également une condition essentielle pour parvenir à l’avenir à une paix juste et durable », a déclaré la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, en visite à Varsovie.
La cheffe du gouvernement italien, qui soutient fermement l’Ukraine malgré les doutes de ses alliés de la coalition conservatrice au pouvoir, a réaffirmé que Rome continuerait à apporter son « soutien total » à Kyiv « aussi longtemps que nécessaire », ajoutant que « cela s’appliquait également au prochain sommet de Vilnius ».
Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a pour sa part déclaré que les points de vue des deux pays concordaient sur l’Ukraine.
(Reportage Anna Wlodarczak-Semczuk et Pawel Florkiewicz à Varsovie et Alvise Armellini à Rome, rédigé par Alan Charlish ; version française Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)