En Italie: Giorgia Meloni se dit prête à discuter d’un salaire minimum avec l’opposition
À l'heure de l'intelligence artificielle et des fake news, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien, un média sérieux reconnu par l'Etat. Faites un don ICI.La présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, s’est dite prête à discuter des propositions sur un salaire minimum émises par ce qu’elle a appelé des partis d’opposition « raisonnables ».
Giorgia Meloni, qui est arrivée au pouvoir en octobre dernier, n’est pas favorable à l’introduction d’un salaire minimum, arguant que ce n’était pas la solution pour augmenter les salaires chroniquement stagnants des Italiens.
« Le problème des salaires m’intéresse, il y a (une partie) de l’opposition qui se comporte de façon raisonnable, polie et sérieuse », a-t-elle déclaré à la radio Rtl, ajoutant qu’il fallait faire preuve d’ouverture.
Les salaires italiens ont baissé de 7,5% à la fin de l’année dernière par rapport au niveau pré-pandémique, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), soit la plus grande baisse parmi les grandes économies mondiales.
L’opposition a déposé plusieurs projets de lois pour instaurer un salaire horaire minimum et le dirigeant du mouvement Cinq-Etoiles, Giuseppe Conte, a poussé pour un montant de neuf euros par heure, avant impôts.
Le parti Fratelli d’Italia de la dirigeante italienne a proposé de repousser à septembre les négociations officielles sur le sujet.
« J’ai des doutes sur le salaire minimum car cela fait de belles formules mais cela risque de créer des problèmes », a affirmé la présidente du Conseil.
« Il y a des conventions collectives nationales en Italie qui assurent un salaire horaire minimum supérieur à neuf euros. Il y a des chances pour que le salaire minimum, s’il est appliqué, devienne un paramètre pour baisser les salaires des travailleurs », a-t-elle ajouté.
La plupart des pays développés ont mis en place un salaire minimum légal, et l’idée est soutenue par le gouverneur sortant de la Banque centrale italienne, Ignazio Visco, qui a déclaré en mai que cela pouvait être une réponse à des « demandes de justice sociale ».
Le gouvernement italien a adopté différentes mesures pour baisser les impôts sur les salaires et prévoit de débloquer quelque 10 milliards d’euros en ce sens dans son budget de l’an prochain.
(Reportage par Angelo Amante et Giuseppe Fonte; version française Zhifan Liu, édité par Tangi Salaün)
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