Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

États-Unis: Trump, lors d’une allocution, met en exergue ses réussites alors que sa popularité décline

PARTAGER SUR :

par Steve Holland et Jeff Mason et Trevor Hunnicutt

WASHINGTON, 18 décembre (Reuters) – Le président américain Donald Trump a vanté mercredi soir ses accomplissements et blâmé son prédécesseur démocrate Joe Biden pour la flambée des prix à la consommation, dans un contexte de déclin de sa cote de popularité et alors que son Parti républicain se prépare à une campagne tendue en vue des élections de mi-mandat au Congrès (« midterms »).

Au cours d’une rare allocution en ‘prime time’ à la Maison blanche, qui a duré moins d’une vingtaine de minutes et lors de laquelle il s’est exprimé avec un débit très rapide, Donald Trump a souligné d’emblée avoir dû gérer un « désordre » à son retour au pouvoir en janvier dernier.

« Il y a onze mois, j’ai hérité d’un désordre, et je répare les dégâts », a-t-il dit depuis un pupitre installé dans une salle de réception, au lieu du traditionnel Bureau ovale, avec en arrière-plan des décorations de Noël.

Donald Trump, qui se plaint régulièrement de ne pas être suffisamment félicité pour ses réussites, a vanté les travaux de son administration sur un éventail de sujets – en particulier l’immigration, le commerce et l’inflation -, évoquant mainte fois des avancées « sans précédent ».

Il n’a toutefois pas annoncé de nouvelles mesures concrètes pour lutter contre les prix élevés, imputant l’inflation à l’administration Biden et dénonçant les précédents accords commerciaux des Etats-Unis ainsi que l’immigration clandestine – l’ensemble formant selon lui un « système corrompu ».

S’agissant de l’assurance-santé, dont les contours au-delà de l’année actuelle font l’objet de débats au Congrès, Donald Trump a apporté son soutien à une proposition des républicains prévoyant d’envoyer directement de l’argent aux Américains plutôt que de rembourser certains soins.

« Je veux que l’argent aille directement aux gens, afin que vous puissiez payer vos propres soins de santé », a-t-il dit. « Les seuls perdants vont être les compagnies d’assurance ».

« LE PAYS LE PLUS EN VOGUE »

Cette prise de parole donnait au président républicain l’occasion de répondre aux préoccupations de la population à propos du coût de la vie, une question qu’il a souvent balayée d’un revers de la main par le passé en reprochant aux démocrates d’alimenter une « supercherie ».

Il a admis mercredi soir que les prix demeuraient élevés, tout en promettant qu’un bond économique se profilait aux Etats-Unis. « Je fais baisser les prix et je le fais de manière très rapide », a-t-il déclaré.

Le département américain du Travail doit publier jeudi son rapport mensuel sur l’inflation. Après avoir reculé en avril dernier à 2,3%, soit un plus bas de quatre ans, l’inflation annuelle a depuis lors grimpé.

L’indice des prix à la consommation a atteint 3,0% sur un an en septembre – les dernières données disponibles à cause du « shutdown » de l’administration -, soit un plus haut depuis janvier dernier. Jamais l’inflation n’avait atteint un tel seuil durant le premier mandat de Donald Trump.

Reste que l’impact de la politique de droits de douane de Donald Trump sur les prix n’a pas été aussi significatif que ne l’anticipaient de nombreux économistes en début d’année.

Dans ses commentaires, le président républicain a de nouveau vanté les bienfaits de ses taxes douanières, qui ont selon lui contribué à attirer quelque 18.000 milliards de dollars d’investissements aux Etats-Unis avec emplois et usines supplémentaires à la clé.

« Il y a un an, notre pays était mort », a-t-il déclaré. « On est désormais le pays le plus en vogue partout dans le monde ».

LES ‘MIDTERMS’ EN TOILE DE FOND

En amont de l’allocution de Donald Trump, le chef de file des démocrates au Sénat a reproché au président républicain de ne pas être à la hauteur de ses promesses de campagne.

« Il avait promis de réduire les prix dès son premier jour. C’était sa promesse numéro une. C’est la principale raison pour laquelle il a remporté l’élection », a dit Chuck Schumer lors d’une conférence de presse au Capitole. « Mais les prix grimpent, et grimpent ».

Majoritaires depuis janvier dernier au Sénat et à la Chambre des représentants, les républicains entendent renforcer lors des « midterms » de novembre 2026 leur contrôle sur les deux chambres du Congrès.

Les démocrates, qui ont enregistré le mois dernier des succès locaux lors des premières élections organisées depuis le début du second mandat de Donald Trump, ont mis l’accent sur la hausse du coût de la vie et cherchent à se démarquer des républicains sur la question des remboursements des soins de santé, qui inquiète des millions d’Américains.

Au cours de la campagne présidentielle de l’an dernier, l’inflation élevée constatée durant le mandat de Joe Biden a contribué à donner l’avantage à Donald Trump face à la vice-présidente démocrate sortante Kamala Harris.

De même que son prédécesseur démocrate, le locataire républicain de la Maison blanche peine à convaincre les Américains que l’économie est en bonne santé.

Un sondage Reuters/Ipsos publié mardi montre que seulement 33% des adultes américains approuvent la manière dont Donald Trump gère l’économie.

Donald Trump a déclaré mercredi qu’il annoncerait en début d’année une réforme du logement et communiquerait sous peu l’identité du successeur de Jerome Powell à la tête de la Réserve fédérale américaine (Fed) – celui-ci sera favorable à des « taux d’intérêt nettement réduits », a-t-il dit, alors qu’il a régulièrement critiqué par le passé Powell pour n’avoir pas assoupli la politique monétaire de la banque centrale.

(Jeff Mason, Steve Holland et Trevor Hunnicutt; version française Jean Terzian)

tagreuters.com2025binary_LYNXMPELBH07K-FILEDIMAGE

Chrétiens TV

Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !

Dans un paysage médiatique marqué par le mensonge, les fake news, les calomnies et les attaques contre les Evangéliques, le Journal Chrétien se positionne comme le média de la vérité qui propose une information indépendante et fiable, non biaisée par des intérêts d'actionnariat ou publicitaires.
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises pose la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.

Ne perdons pas la bataille idéologique

Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.

Les évangéliques pris pour cible

L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percé de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.

Faire contrepoids

A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.

A quoi serviront vos dons ?

Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.
Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !

Les commentaires sont fermés.