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Espagne : Sanchez maintient ses principaux ministres au gouvernement

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par Belén Carreño

MADRID (Reuters) – Le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, qui a été investi la semaine dernière par le Parlement pour un nouveau mandat, a maintenu lundi à leurs postes les principaux ministres, dont Nadia Calvino à l’Economie, une composition qui, selon lui, sera plus apte à négocier avec les alliés au parlement pour faire passer des lois clés.

La ministre de l’Economie Nadia Calvino, favorite dans la course à la présidence de la Banque européenne d’investissement (BEI) qui devrait être annoncée à la fin de l’année, conservera également son poste de première vice-présidente du gouvernement, a déclaré Pedro Sanchez dans une allocution télévisée.

Nadia Calvino, 55 ans, dirige actuellement les négociations sur la réforme des règles fiscales du bloc dans le cadre de la présidence espagnole du Conseil de l’UE.

Le socialiste Pedro Sánchez entame son nouveau mandat avec un cabinet comportant seulement neuf nouveaux visages sur 22 postes, une décision inhabituelle pour un chef d’Etat connu jusqu’à présent pour créer des surprises lors de ses remaniements.

La ministre de l’Energie Teresa Ribera, celle du Budget Maria Jesus Montero, le responsable des Affaires étrangères Jose Manuel Albares et la ministre du Travail Yolanda Diaz – cette dernière à la tête de Sumar, le partenaire de gauche radical de Sanchez – ont tous conservé leurs portefeuilles.

« Il s’agit d’une équipe politique de haut niveau pour une législature politique de haut niveau », a déclaré Pedro Sanchez.

« Ce sont des personnes capables de gouverner mais aussi de trouver des accords », a-t-il souligné.

Après quatre mois d’impasse politique consécutive aux élections législatives du 23 juillet dernier, Pedro Sanchez, au pouvoir depuis 2018, a été investi d’un nouveau mandat grâce au soutien des élus de Sumar ainsi que des partis Junts per Catalunya et Esquerra Republicana de Catalunya (ERC, Gauche républicaine de Catalogne) en échange d’une proposition controversée d’amnistie des séparatistes catalans.

Le gouvernement de coalition avec Sumar, qui a obtenu cinq portefeuilles, conservant ainsi sa part de pouvoir, ne dispose que de 152 sièges sur les 350 que compte le parlement et devra donc conclure des accords avec les partis régionaux pour faire passer des lois essentielles, telles que le budget pour 2024 et l’augmentation du salaire minimum.

Compte tenu de la difficulté anticipée de faire passer des lois avec un gouvernement minoritaire, la ministre du Budget Maria Jesus Montero sera promue à l’un des quatre postes de vice-présidente.

Le ministre de la Présidence, Felix Bolanos, prendra en charge le ministère de la Justice afin de mettre en oeuvre la loi d’amnistie des séparatistes catalans, un projet décrié qui a permis aux socialistes d’obtenir un nouveau mandat. Il conservera par ailleurs ses fonctions comme responsable des relations du gouvernement avec le parlement.

Ana Redondo va remplacer Irene Montero, du parti d’extrême gauche Podemos, au poste de ministre de l’Égalité, tandis que la dirigeante de cette formation, Ione Belarra, ministre du précédent gouvernement Sanchez, perd son portefeuille.

Le nouveau gouvernement de Pedro Sanchez compte toujours plus de femmes (12) que d’hommes (10). Ses quatre vice-présidents sont toutes des femmes.

(Reportage Belen Carreno et Inti Landauro, Blandine Hénault et Diana Mandiá pour la version française, édité par Kate Entringer)

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