Début du sommet virtuel entre Joe Biden et Xi Jinping
par Andrea Shalal, Michael Martina et David Brunnstrom
WASHINGTON (Reuters) – Le président américain, Joe Biden, et son homologue chinois, Xi Jinping, ont insisté sur la responsabilité qu’ils ont envers le reste du monde d’éviter les conflits, alors que le sommet virtuel entre les dirigeants des deux premières économies mondiales a débuté lundi.
Qualifiant Joe Biden de « vieil ami », Xi Jinping a estimé que les deux pays devaient renforcer leur communication et leur coopération afin de résoudre les défis auxquels ils sont confrontés.
Joe Biden a pour sa part promis d’aborder les questions des droits de l’homme et de la zone indo-pacifique.
« Je devrais peut-être commencer de façon plus formelle, bien que vous et moi n’ayons jamais été aussi formels l’un envers l’autre », a dit Joe Biden lors de leur sommet virtuel, leur discussion la plus importante depuis que Joe Biden a accédé à la présidence des Etats-Unis en janvier dernier.
« Nous nous le sommes déjà dit, tous les pays doivent suivre les mêmes règles », a dit Joe Biden avant d’ajouter que la relation sino-américain « (lui) semble avoir un impact profond non seulement dans nos pays, mais aussi dans le reste du monde ».
Xi Jinping a souligné qu' »en tant que premières économies mondiales et membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, la Chine et les Etats-Unis doivent renforcer leur communication et leur coopération ».
Le sommet, organisé à l’initiative de Joe Biden, a débuté lundi peu après 19h45 heure américaine (00h45 GMT mardi) et a pour objectif d’améliorer les relations entre les Etats-Unis et la Chine.
Le président américain devrait par ailleurs faire pression sur la Chine pour qu’elle respecte les règles internationales en matière de commerce et de sécurité.
Les responsables américains ont minimisé les attentes en matière d’accords concrets entre les deux parties, y compris dans le domaine du commerce, où la Chine ne respecte pas son engagement d’acheter pour 200 milliards de dollars (175 milliards d’euros) supplémentaires de biens et services américains.
Les droits de douane américains sur les produits chinois, que Pékin et les groupes d’entreprises espèrent voir réduits, ne figurent toutefois pas à l’ordre du jour de Joe Biden.
VISIONS DIFFÉRENTES
Xi Jinping souhaite éviter l’escalade des tensions avec les Etats-Unis, il devrait néanmoins repousser les efforts de Washington visant à donner plus d’importance à Taïwan au niveau international.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a déclaré lundi lors d’un point presse qu’il était « souhaitable que les Etats-Unis et la Chine se retrouvent à mi-chemin, renforcent le dialogue et la coopération, gèrent efficacement les différends, traitent correctement des questions sensibles et examinent comment parvenir au respect mutuel et à une coexistence pacifique ».
La semaine dernière, Xi Jinping et Joe Biden ont exposé des visions différentes, le président américain soulignant l’engagement des Etats-Unis en faveur d’un « Indo-Pacifique libre et ouvert », qui, selon Washington, est confronté à une « coercition » chinoise croissante, tandis que Xi Jinping a mis en garde contre un retour aux tensions de la guerre froide.
Taïwan n’est pas le seul point de désaccord entre les deux puissances. Les démocrates du Congrès américain souhaitent que Joe Biden fasse des mesures de réduction des risques nucléaires avec la Chine une priorité absolue, après que le Pentagone a signalé que Pékin développait considérablement ses armes nucléaires et ses programmes de missiles.
Pékin soutient que son arsenal est éclipsé par ceux des Etats-Unis et de la Russie, et se dit prêt au dialogue si Washington réduit son stock nucléaire au niveau de celui de la Chine.
(Avec Alexandra Alper et Trevor Hunnicutt, rédigé par Trevor Hunnicutt; version française Camille Raynaud)
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