Coronavirus: La menace Omicron plane sur les fêtes de fin d’année
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICILONDRES (Reuters) – La menace de nouvelles mesures de restriction en Europe plane sur les fêtes de Noël et du Nouvel an alors que le variant Omicron du coronavirus continue de se propager rapidement.
Samedi dans la soirée, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a annoncé un nouveau confinement des Pays-Bas obligeant les commerces non essentiels, les bars, les restaurants, les salons de coiffure et les salles de sport à fermer jusqu’au 14 janvier.
Les écoles seront aussi fermées jusqu’au 9 janvier.
Aux Etats-Unis, le conseiller de la Maison Blanche sur la crise sanitaire, Anthony Fauci, a appelé les personnes qui ont prévu de voyager pendant les vacances à recevoir des doses de rappel de vaccin et à porter systématiquement le masque dans les espaces très fréquentés.
Il a décrit le variant Omicron comme « faisant des ravages dans le monde entier » et a souligné que voyager augmenterait les risques de contamination, même pour les vaccinés.
En Italie, la presse a indiqué dimanche que le gouvernement réfléchissait à des mesures supplémentaires pour lutter contre les contaminations au nouveau variant, comme exiger des personnes vaccinées qu’elles présentent un test de dépistage négatif pour accéder à des lieux très fréquentés.
Le ministre britannique de la Santé Sajid Javid n’a de son côté pas exclu de nouvelles restrictions pour Noël, indiquant que le gouvernement suivait la situation sanitaire heure par heure.
En France, le Premier ministre Jean Castex a annoncé vendredi soir que les concerts et les feux d’artifice ainsi que les rassemblements « sauvages » seraient interdits le soir du 31 décembre. Il a aussi appelé à éviter les grands dîners et grands rassemblements.
Particulièrement contagieux, le variant Omicron a été détecté pour la première fois en Afrique du Sud et à Hong-Kong. Selon l’OMS, il est présent dans 89 pays.
(Bureaux de Reuters, rédigé par Frances Kerry, version française Matthieu Protard)