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Conférence de l’Onu sur la question palestinienne, USA et Israël absents

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par Michelle Nichols

NATIONS UNIES (Reuters) – La conférence des Nations unies pour discuter de la solution à deux Etats entre Israéliens et Palestiniens s’est ouverte lundi en présence de ministres de dizaines de pays membres mais sans les délégations américaine et israélienne qui ont choisi de la boycotter.

Les 193 membres de l’Onu avaient acté en septembre dernier la tenue d’une telle conférence pour 2025. Cette conférence, prévue précédemment en juin à New York et organisée conjointement par la France et l’Arabie saoudite, avait été reportée alors qu’Israël procédait à des bombardements en Iran.

La réunion qui s’étale sur deux jours vise à établir une feuille de route pour mener à la constitution d’un Etat palestinien tout en assurant la sécurité d’Israël dans la région.

S’exprimant à la tribune de l’Onu, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhan al Saoud, a exhorté tous les Etats à soutenir ce plan.

Pour le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, cette conférence est une « opportunité rare et indispensable ».

« Nous devons assurer que cela ne devienne pas un nouvel exercice de rhétorique bien intentionné. Cela peut et doit servir de tournant décisif – un tournant qui catalyse les progrès irréversibles vers la fin de l’occupation et la réalisation de notre aspiration commune pour une solution à deux Etats viable. »

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a abondé.

« La conférence de New York doit constituer une étape décisive et transformative pour la mise en oeuvre de la solution à deux Etats. Nous devons travailler aux voies et moyens de passer de la fin de la guerre à Gaza à la fin du conflit israélo-palestinien alors que cette guerre menace la stabilité et la sécurité de la région toute entière », a-t-il déclaré.

Le chef de la diplomatie française a déclaré dimanche, dans une interview à la Tribune Dimanche, qu’il allait lancer un appel à d’autres pays à reconnaître l’Etat de Palestine, dans le sillage de Paris.

Emmanuel Macron a fait savoir la semaine dernière que la France reconnaîtrait l’Etat de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies du 21 septembre, ce qui fera de la France la première grande puissance occidentale à prendre une telle décision, d’ores et déjà condamnée par Israël et les États-Unis.

Mohammad Mustafa, Premier ministre de l’Autorité palestinienne au pouvoir en Cisjordanie occupée, a appelé tous les pays à « reconnaître l’Etat de Palestine sans délai ».

« La voie vers la paix démarre par la reconnaissance de l’Etat de Palestine et par sa préservation de la destruction. »

« Les droits de tous les peuples doivent être respectés, la souveraineté de tous les Etat doit être assurée. La Palestine et son peuple ne doivent plus être l’exception », a-t-il déclaré lors de la conférence.

BOYCOTT ISRAÉLIEN ET AMÉRICAIN

Les Etats-Unis ont annoncé via un porte-parole du Département d’Etat leur intention de ne pas participer à la conférence des Nations unies, la décrivant comme un « cadeau au Hamas, qui continue de rejeter les propositions de cessez-le-feu acceptées par Israël et qui mènerait à la libération des otages et ramènerait le calme à Gaza ».

Washington a voté contre l’organisation d’une telle conférence l’an dernier à l’Assemblée générale de l’Onu, a rapporté le porte-parole du Département d’Etat, ajoutant que les Etats-Unis « ne soutiendrons pas des actions qui mettent en danger la perspective d’une résolution pacifique à long terme du conflit ».

Israël a aussi annoncé son intention de boycotter la réunion onusienne.

« Cette conférence ne fait pas la promotion d’une solution, mais renforce plutôt l’illusion. Au lieu de demander la libération des otages et de travailler au démantèlement du Hamas et de son règne de la terreur, les organisateurs de la conférence s’engagent dans des discussions plénières qui sont déconnectées de la réalité », a déclaré le porte-parole israélien à l’Onu, Danny Danon.

(Reportage de Michelle Nichols, avec la collaboration de John Irish à Paris; version française Zhifan Liu, édité par Blandine Hénault)

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