Poursuite de la répression en Birmanie, 13 manifestants tués
La répression du mouvement de protestation contre le coup d’Etat militaire se poursuit en Birmanie, où au moins 13 manifestants ont été tués mercredi par les forces de sécurité, selon plusieurs médias.
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L’Association d’assistance aux prisonniers politiques (AAPP), une organisation non gouvernementale, estime désormais à 581, dont plusieurs dizaines de mineurs, le nombre de personnes tombées sous les balles de l’armée et de la police depuis le putsch du 1er février. Elle chiffre également à près de 3.500 personnes le nombre de personnes arrêtées, dont 2.750 environ toujours en détention.
Selon le site d’informations Myanmar Now, 11 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées mercredi lors d’un rassemblement à Kale, dans le nord-ouest du pays, et deux autres ont péri à Bago, près de Rangoun.
Dans la capitale économique, des manifestants ont brûlé un drapeau chinois, d’après des images postées sur Facebook, pour protester contre le soutien accordé selon eux par Pékin à la junte militaire au pouvoir.
Le chef des putschistes, le général Min Aung Hlaing, a déclaré dans un communiqué que la campagne de désobéissance civile lancée par les partisans de la démocratie paralysait les hôpitaux, les écoles, les transports routiers, les administrations et les usines et menaçait de « détruire le pays ».
Dans une note publiée mercredi, Fitch Solutions, filiale de l’agence de notation de crédit, a estimé que « l’escalade de la violence contre les civils et les milices ethniques montre que l’armée perd de plus en plus le contrôle du pays ».
(Rédactions de Reuters; version française Jean-Stéphane Brosse, édité par Jean-Michel Bélot)
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