Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

Nucléaire: Trois questions clés encore non résolues dans les négociations, dit l’Iran

L’Iran a déclaré lundi que la relance de l’accord nucléaire de 2015 était possible si les puissances occidentales prenaient une décision politique à l’égard de trois points clés qui demeurent non résolus, alors que les négociations indirectes entre Téhéran et Washington entrent dans une phase cruciale.

Faites un don au Journal Chrétien pour nous permettre de produire plus de vidéos comme celle-ci.

JE FAIS UN DON MAINTENANT

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a indiqué que les questions en suspens portaient sur l’ampleur de la levée des sanctions, la garantie que les États-Unis ne quitteront pas à nouveau le pacte et la résolution des questions relatives aux traces d’uranium découvertes sur plusieurs sites anciens mais non déclarés en Iran.

Après dix mois de négociation à Vienne, des progrès ont été obtenus pour relancer l’accord, abandonné par les Etats-Unis en 2018, qui encadre les activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée des sanctions internationales visant le pays.

Mais Téhéran et Washington ont prévenu que d’importantes divergences demeuraient.

« Il est possible de parvenir à un bon accord (…) mais trois points clés doivent encore être résolus. Les États-Unis et les puissances européennes n’ont pas pris de décisions politiques à cet égard », a déclaré Saeed Khatibzadeh, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse hebdomadaire.

« Nous pensons avoir besoin d’une voie appropriée pour résoudre les problèmes concernant la levée des sanctions, les garanties et les revendications politiques qui ont été formulées à l’encontre de notre programme nucléaire civil et pacifique », a-t-il ajouté.

Le négociateur en chef de l’Iran sur le nucléaire, Ali Bagheri Kani, qui s’est rendu à Téhéran la semaine dernière pour des consultations avec des responsables iraniens, « est revenu à Vienne pour poursuivre les négociations avec un programme clair », a déclaré Khatibzadeh.

« Le retour à l’accord nucléaire ne se fera pas en un jour, mais il s’agira plutôt d’un processus constitué de nombreuses vérifications de la part des États-Unis ».

Des diplomates impliqués dans les négociations ont fait savoir que celles-ci étaient entrées dans une phase cruciale, même si Téhéran rejette toute date limite pour les discussions.

L’accord sur le nucléaire iranien, conclu en 2015 entre l’Iran et les puissances mondiales, a limité la capacité de Téhéran à enrichir de l’uranium et rendu par conséquent plus difficile la mise en oeuvre de potentielles armes nucléaires, en échange d’une levée des sanctions internationales contre le pays.

Mais en 2018 le président américain de l’époque, Donald Trump, a abandonné le pacte et réimposé des sanctions qui ont lourdement affecté l’économie iranienne, dépendante du pétrole. En réponse, Téhéran a violé les limites sur l’enrichissement d’uranium prévues par l’accord.

(Reportage Parisa Hafezi, version française Federica Mileo, édité par Blandine Hénault)

Faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence...

Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.
Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
Conscients du fait que le financement affecte l’indépendance des médias bénéficiaires et des journalistes qui y travaillent, nous ne recevons aucune aide de l’Etat et n’appartenons pas à un grand groupe industriel ou publicitaire. De ce fait, les sujets que nous traitons et la manière dont nous le faisons est exempt d’intérêts particuliers, les analyses que nous publions sont réalisées sans crainte d'éventuelles pressions de ceux qui ont le pouvoir.
Si vous aimez le journalisme de qualité qui est l’acte d’informer, c’est-à-dire de collecter, sélectionner et vérifier l’information avant de la diffuser, soutenez notre mission en rejoignant l'équipe ou en faisant un don ci-dessous. N'hésitez pas à nous contacter sur [email protected]

JE FAIS UN DON

Les commentaires sont fermés.