Argentine: La culpabilité de l’ancienne présidente Kirchner confirmée en appel
BUENOS AIRES (Reuters) – Une cour d’appel fédérale a confirmé mercredi la culpabilité de l’ancienne présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner, condamnée à six ans de prison en décembre 2022 pour corruption durant son mandat présidentiel.
Cristina Kirchner, qui a effectué deux mandats à la tête de l’Argentine entre 2007 et 2015 avant d’être vice-présidente entre 2019 et 2023, peut encore contester cette décision devant la Cour suprême de l’Argentine.
Poursuivie pour corruption dans l’attribution de marchés publics durant sa présidence, Cristina Kirchner a toujours nié les accusations.
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Figure importante du paysage politique argentin, elle avait échappé à une tentative d’assassinat en 2022, menant à des manifestations massives en sa faveur.
Cristina Kirchner a été nommée pour diriger le parti d’opposition péroniste Justicialista Party après que l’ancien président Alberto Ferandez a été accusé de violences conjugales présumées. Elle doit prendre ses nouvelles fonctions le 17 novembre.
Des élections législatives sont prévues en 2025 mais un projet de loi est débattu visant à empêcher toute personne condamnée pour corruption d’occuper des fonctions publiques, ce qui pourrait compliquer un retour au premier plan de Cristina Kirchner.
(Rédigé par Lucila Sigal; Zhifan Liu pour la version française, édité par Blandine Hénault)
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