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Kamala Harris accepte d’être la candidate démocrate pour la présidentielle américaine

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La vice-présidente américaine Kamala Harris va prononcer jeudi soir, en clôture de la convention nationale du Parti démocrate, à Chicago (Illinois), le plus important discours à date de sa carrière politique, pour accepter formellement d’être la candidate du parti pour l’élection présidentielle de novembre.

Évidentes de longue date, les ambitions de Kamala Harris avaient été mises à mal autant par les errements de sa campagne en 2020 et les remous connus durant son mandat de vice-présidente, que par la volonté du président Joe Biden de briguer un second mandat.

La fin de la campagne de réélection de l’actuel locataire de la Maison blanche, décidée à contrecoeur par l’intéressé fin juillet après des semaines de pression d’élus démocrates, a ouvert la voie à Kamala Harris, qui a très vite obtenu le soutien d’un nombre suffisant de délégués du parti pour s’assurer d’en être la candidate pour le scrutin du 5 novembre.

Depuis lors, la campagne des démocrates est revigorée, oubliant les inquiétudes sur la capacité de Joe Biden, 81 ans, à battre le candidat républicain Donald Trump puis, le cas échéant, à gouverner quatre ans de plus.

Alors que Donald Trump distançait Joe Biden dans les sondages depuis la prestation désastreuse du président démocrate lors de leur débat du 27 juin, Kamala Harris devance l’ancien président républicain dans les intentions de vote dans plusieurs Etats considérés comme décisifs pour l’élection.

En cas de victoire, elle deviendrait la première femme à accéder à la présidence américaine.

« FREEDOM »

Lors du discours qu’elle prononcera jeudi soir, Kamala Harris, 59 ans, va évoquer sa jeunesse comme fille d’un père jamaïcain et d’une mère indienne, ainsi que détailler ses projets pour lutter contre la hausse du coût de la vie et pour faire avancer les libertés, dont le droit à l’avortement, ont fait savoir des conseillers.

Elle prévoit également de critiquer fermement Donald Trump.

« Il y a un gars qui veut nous diviser, et elle va plaider que nous ne pouvons tout simplement pas laisser cela se produire. On est en Amérique, et tout le monde peut progresser ensemble », a déclaré à Reuters le codirecteur de la campagne Harris, Cedric Richmond, conseiller de longue date de la vice-présidente démocrate.

Kamala Harris a donné le ton en effectuant lundi, au soir de la première journée de la convention, une apparition surprise sur l’estrade, avec comme musique d’entrée la chanson « Freedom » de Beyonce, pour appeler à l’unité et à battre Donald Trump.

Des rumeurs bruissent d’une possible venue sur scène de Beyonce jeudi. La campagne Harris a décliné une demande de commentaire.

Les enquêtes d’opinion à l’échelle nationale donnent Kamala Harris en tête, avec 46,6% des intentions de vote contre 43,8% pour Donald Trump, selon une compilation de sondages réalisée par FiveThirtyEight.

Toutefois, il lui faut encore présenter l’essentiel de sa vision pour le pays, des stratégistes ayant prévenu que l’enthousiasme actuel et sa montée dans les sondages étaient insuffisants pour battre Donald Trump en onze semaines.

Le fondateur d’un groupe soutenant financièrement la campagne Harris a déclaré lundi que des sondages réalisés en interne étaient moins « rose » que les enquêtes d’opinion publique et prévenu les démocrates d’un coude-à-coude dans les Etats clé.

Préparé depuis des semaines, le discours de Kamala Harris devrait inclure des projets de baisse d’impôts pour la plupart des Américains, des éléments de politique étrangère et le récit de témoignages de femmes affectées par l’interdiction du recours à l’IVG imposée dans plusieurs Etats américains.

Il est attendu qu’Adam Kinzinger, ancien élu républicain de la Chambre des représentants parmi les rares du parti à avoir voté en faveur de la destitution de Donald Trump lorsque celui-ci était à la Maison blanche, fasse partie des orateurs jeudi.

(Nandita Bose, avec la contribution de Nathan Layne; rédigé par Jean Terzian, édité par Zhifan Liu)

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