Joe Biden accusé de trafic d’influence dans les affaires de son fils Hunter Biden
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Les républicains de la Chambre des représentants des États-Unis ont publié lundi un rapport dans le cadre d’une enquête en destitution accusant le président démocrate Joe Biden d’avoir usé de son influence, notamment dans les affaires de son fils Hunter Biden.
Le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, n’a pas dit s’il lancerait une procédure d' » impeachment » à la suite de cette enquête.
Dans un rapport de 291 pages, trois commissions de la Chambre des représentants affirment que Joe Biden a profité d’un système de trafic d’influence pour s’enrichir et enrichir des membres de sa famille par le biais de transactions commerciales à l’étranger à partir de 2014, alors qu’il était vice-président.
« Les commissions présentent ces informations à la Chambre des représentants pour qu’elle les évalue et envisage les prochaines étapes appropriées », indique le rapport.
Si la Chambre des représentants, contrôlée par les républicains, devait lancer une telle procédure, il serait peu probable qu’elle conduise à la destitution de Joe Biden car le Sénat, à majorité démocrate, devrait également se prononcer sur le sujet.
Une enquête en destitution similaire à l’encontre du secrétaire à la Sécurité intérieure de Joe Biden, Alejandro Mayorkas, a été rapidement stoppée par le Sénat en avril.
Joe Biden, qui a retiré sa candidature à sa succession le mois dernier au profit de la vice-présidente Kamala Harris, doit quitter ses fonctions le 20 janvier.
Les enquêteurs de la Chambre des représentants affirment que Joe Biden a usé de son influence pour favoriser les transactions commerciales de son fils, Hunter Biden, avec des partenaires d’Ukraine, de Chine, de Russie et d’autres pays.
Hunter Biden a été condamné pour détention illégale d’arme à feu et attend son procès pour fraude fiscale. Il est notamment accusé d’avoir accepté des paiements d’un homme d’affaires roumain qui cherchait à influencer des agences gouvernementales américaines dans le cadre d’une enquête criminelle en Roumanie.
(Reportage David Morgan ; version française Kate Entringer, édité par Zhifan Liu)
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