Habib Jemli appelle les élus du peuple à faire prévaloir l’intérêt suprême lors du vote de confiance
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.« Les dangers internes et externes qui assaillent le pays obligent les députés à faire prévaloir l’intérêt national et à mettre de côté leurs divergences, afin de faire de la sauvegarde du pays la priorité absolue », a souligné jeudi le chef du gouvernement désigné, Habib Jemli, dans une allocution publiée sur sa page officielle de Facebook.
Jemli a mis en garde contre le fait que « les conditions régionales alertent la Tunisie quand à divers risques et menacent la sécurité du pays et ses intérêts vitaux ».
Par conséquent, a-t-il ajouté, « la Tunisie a besoin d’un gouvernement légitime le plus tôt possible (…) le pays ne peut pas supporter davantage de retard pour mettre en place un gouvernement qui prend en charge les problèmes actuels, traite les défis de l’étape et assure le pays contre les risques qu’il pourrait encourir ».
« Cela ne constitue point une tentative d’intimidation ou de pression pour voter en faveur du gouvernement proposé, mais plutôt d’un sentiment de responsabilité nationale et de devoir patriotique pour l’intérêt suprême de la Tunisie », a commenté Jemli.
Pour ce dernier, « l’intérêt national du pays nécessite un vote de confiance favorable à la composition du gouvernement, lors de la plénière parlementaire prévue pour demain (vendredi) ».
« Les élus du peuple ainsi que tous les partis représentés au Parlement, et les partis qui soutiennent le gouvernement, sont appelés à ne penser qu’à l’intérêt du pays », a dit le chef du gouvernement désigné.
L’Assemblée des représentants du peuple (parlement) tiendra, rappelle-t-on, une session plénière demain, vendredi, pour voter la confiance accordée au nouveau gouvernement proposé par Habib Jemli. La plénière comportera, avant le vote, une présentation de la déclaration gouvernementale (les grandes lignes de son programme) ainsi qu’un aperçu des profils de ses 42 membres, dont 28 ministres et 14 secrétaires d’Etat.
Pour espérer passer à exécuter officiellement le pouvoir, le gouvernement proposé aura besoin, vendredi, d’une majorité absolue de 109 voix favorables par 217 voix possibles.