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RDC

RDC : les confessions religieuses s’apprêtent à reprendre des célébrations publiques des cultes et autres activités

Près de cinq mois après leur suspension suite aux mesures de restriction visant à freiner la propagation de coronavirus, les célébrations publiques des cultes vont reprendre le 15 juin 2020.

En République démocratique du Congo, les églises et confessions religieuses se préparent tant bien que mal à reprendre les célébrations publiques avec la participation des fidèles. Ceci après le regret manifesté par plusieurs hommes d’églises d’avoir constaté que l’ouverture des églises a été reléguée au dernier rang dans le chronogramme annoncé par le président Félix Tshisekedi le 22 juillet 2020.

Qu’à cela ne tienne, progressivement cette frustration a laissé place à un enthousiasme et une joie de se retrouver afin de célébrer de nouveau des cultes avec tous leurs fidèles.

Cependant dans la capitale congolaise, l’église catholique avait déjà lancé le processus depuis quelques temps. Dans une correspondance du 27 juin 2020, le Cardinal Ambongo avait ordonné la reprise progressive des activités ecclésiastiques dans les paroisses catholiques de Kinshasa. Il justifiait cette reprise par le souci des « biens spirituels des fidèles » et que ces derniers ont pris « conscience du danger que représente cette épidémie ».

L’archevêque de Kinshasa avait autorisé les cultes pour les baptêmes des bébés et le mariage. « Cependant, on veillera à renouveler l’eau baptismale. », avait-il insisté.   Enfin il avait recommandé aux curés de différentes paroisses de son diocèse d’organiser plusieurs célébrations eucharistiques par jour « pour répondre à la demande croissante des fidèles ».

Ceci étant la reprise des cultes à partir du 15 août 2020 ne sera qu’une formalité, d’après les avis de certains observateurs avertis.

Impatience, anxiété et détermination

De leurs côtés, les pasteurs des autres communautés chrétiennes, fatigués avec la pratique de l’évangélisation par les médiaux sociaux, s’impatientent à reprendre avec des cultes en présentiel.

Pendant près de cinq mois, les hommes de Dieu ont essayé de s’adapter aux réalités du terrain. Nombreux parmi eux, ont trouvé des moyens pour rester en contact avec leurs ouailles en utilisant les réseaux sociaux. Mais pour certains cet exercice n’était pas facile, car la période de confinement était celle de vaches maigres. Ce n’était pas aisé de recharger régulièrement le crédit internet afin de se prêter à cet exercice.

Au regard de cette situation, reprendre les célébrations des cultes et autres rassemblements n’est qu’un sujet de joie, sans autres formes de procès. « Enfin je pourrai donner à mon Dieu une adoration en communion avec mes frères et sœurs en Christ. Ces moments de célébration nous ont manqués, nous qui sommes habitués avec des bains la foule », a confié  un pasteur d’une église de réveil dans la commune de Ngaliema à Kinshasa.

Par contre un autre pasteur interrogé à ce sujet,  a avoué vivre « avec la peur au ventre. Il traine l’anxiété de ne pas réunir le même nombre de fidèles à la reprise des activités religieuses». Néanmoins, il a dit sa détermination  de reprendre avec un nouveau zèle car il a su mettre, à profit, ce temps de confinement en allant s’approvisionner à la source divine.

Toutefois, il convient de rappeler qu’en autorisant le deconfinement progressif en RDC, le Chef de l’État avait bien avisé que la fin de l’état d’urgence ne veut pas dire la fin de l’épidémie de Covid-19. Il a été clair Et ce, avant de revenir longuement sur le respect des gestes barrières. Un homme averti en vaut deux, dit-on !

 

 

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