RDC : Après l’éruption du Nyiragongo, la ville de Goma toujours en danger selon l’Observatoire volcanologique de Goma (OVG)
Les autorités de Goma ont ordonné, le 27 mai 2021, l’évacuation d’une partie de la ville en raison des risques d’éruption du volcan Nyiragongo. Cette décision a immédiatement provoqué l’exode de dizaines de milliers de personnes dans l’attente des conclusions de scientifiques qui sont au sommet de Nyiragongo.
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JE FAIS UN DON MAINTENANTAu total 10 quartiers de la partie Nord de la ville de Goma ont commencé à être évacués du fait des risques d’éruption du volcan Nyiragongo. C’est un exode immédiat et spontané de dizaine de milliers d’habitants.
Selon le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, Constant Ndima, l’ordre d’évacuation est motivé par « des risques supplémentaires liés à l’interaction entre la lave et l’eau » du lac qui peuvent provoquer l’émission de gaz en surface potentiellement dangereux.
En clair, Goma fait face à quatre types de risque, notamment, l’accentuation de tremblements de terre, la nouvelle éruption volcanique, l’explosion de poches de gaz sous le lac, et la toxicité de l’environnement ambiant causée par les cendres volcaniques.
Il a par ailleurs expliqué qu’on ne peut actuellement pas exclure une éruption à terre ou sous le lac (Kivu) qui pourrait advenir sous très peu voire sans aucun signe précurseur ». Ce qui peut causer des milliers de morts autour du lac Kivu du côté congolais et rwandais.
Une équipe de l’OVG au sommet du Nyiragongo
Toutefois, à en croire le Général-gouverneur « la situation est sous surveillance constante. Et en prévision de cette éventuelle catastrophe, l’évacuation est obligatoire et se fera vers Sake, une localité à 20 km à l’ouest de Goma. Elle devra se faire dans le calme et sans précipitation sous la coordination des humanitaires et avec les moyens de transport mis à disposition par les autorités provinciales dans chaque quartier ».
Il faut noter qu’au cours d’un point de presse animé dans l’après-midi du 27 mai 2021, le Ministre de la communication Patrick Muyaya a annoncé que six experts de l’Observatoire volcanologique de Goma (OVG) ont été délégués dont un anglais. « Ils sont à côté du cratère. L’idée c’est qu’ils rentrent après deux jours pour obtenir les premières informations avant de communiquer », a t-il déclaré.
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