Mahamadou Issoufou participe au sommet de Pau sur la sécurité au Sahel
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a quitté Niamey ce lundi à destination de Pau, dans le sud-ouest de la France, pour participer ce jour même, avec ses homologues du G5 Sahel, à un sommet convoqué par le président français Emmanuel Macron pour discuter de la présence des troupes françaises au Sahel, a appris Xinhua de source officielle à Niamey.
Programmé initialement pour se tenir en décembre dernier, le sommet a été reporté suite à la mort de 71 soldats nigériens dans l’attaque terroriste d’Inates (ouest du pays), proche de la frontière avec le Mali, le 10 décembre dernier.
Il s’ouvre également 72 heures après une nouvelle attaque terroriste, la plus meurtrière que le Niger ait connue depuis l’arrivée des djihadistes dans le Sahel, qui a visé jeudi dernier le poste militaire avancé de Chinagodar (ouest), également à la frontière avec le Mali, tuant 89 militaires, selon le bilan officiel.
Le pays observe à partir de ce lundi un deuil de trois jours en hommage aux 89 soldats tués.
Alors que le sentiment anti-français grandit dans plusieurs pays sahéliens, M. Macron a invité les chefs d’Etat du G5 Sahel (Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) à Pau pour leur demander « des clarifications sur la présence militaire française », dans la zone sahélienne, objet de vive contestation dans certains milieux africains.
Dans une interview accordée à la chaîne française France 24 en décembre dernier, Mahamadou Issoufou a estimé « qu’il était normal que les alliés se retrouvent pour discuter de comment harmoniser leur position pour être plus efficaces contre l’ennemi ».
« La menace s’aggrave. Les terroristes nous infligent des pertes de plus en plus importantes. Cela doit nous amener à nous retrouver pour réviser nos stratégies afin d’être plus efficaces », a-t-il souligné, saluant au passage, « le soutien que la France apporte au Sahel à travers l’opération Barkhane ».
L’espace sahélo-saharien fait face à trois fronts très actifs : le groupe terroriste Boko Haram logé au Nigeria depuis 2009 , les groupes terroristes proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et d’autres mouvements rebelles basés depuis près de cinq ans dans le nord du Mali et, enfin, des groupes armés et autres bandits de tout acabit qui contrôlent le sud de la Libye depuis le renversement en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi.
Les forces françaises interviennent depuis 2014 au Sahel, d’abord via l’opération Serval, puis Barkhane, aux côtés de la force conjointe du G5 Sahel et d’autres forces partenaires, pour combattre ensemble les groupes terroristes.
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