Mali : le chanteur Sidiki Diabaté dans la tourmente
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La star malienne de la musique, Sidiki Diabaté, a été arrêtée jeudi dernier et placée sous mandat de dépôt. Le chanteur est accusé d’avortements, de séquestration et de violences conjugales envers son ex-compagne.
L’affaire a débuté il y a quelques jours sur les réseaux sociaux. Lorsque Mariam Sow (alias « Mamassita »), la désormais ex-compagne du chanteur vedette Sidiki Diabaté, a posté plusieurs photos où son corps présente de nombreuses meurtrissures ainsi que des traces de brûlures. La jolie femme, qui est présentée par certains comme étant une Guinéenne, ajoute en commentaire : « J’ai subi plusieurs violences. Je me suis dit que c’était par jalousie. Je me suis dit qu’il m’aimait. Moi j’ai subi tout ça par amour. Je l’aimais vraiment… »
Il faut dire que ces publications étaient présentées comme des accusations, et c’est naturellement que la justice malienne s’est autosaisie de cette histoire de couple. Mamassita ajoute : « J’ai été séquestrée pendant presque deux mois. J’étais enfermée dans la maison et j’étais surveillée 24h/24 par un de ses hommes. »
Face à une telle gravité, le célèbre musicien a été interpellé le lundi 21 septembre par la brigade d’investigation judiciaire (BIJ), pour une garde à vue. Ses explications n’auraient donc pas été convaincantes puisque le jeudi suivant, il est immédiatement transféré à la maison d’arrêt de Bamako pour y attendre son jugement. Le chanteur est donc accusé de violences physiques envers son ex-compagne, de séquestration forcée et d’avortements non consentis. En effet, la jeune femme révèle avoir subi une quinzaine (sic) d’avortements contre son gré, et cela sous l’influence menaçante de son ex-compagnon.
Vendredi 25 septembre, l’affaire a connu une autre tournure. Cette fois-ci c’est la maman du chanteur qui a été interpellée, et gardée à vue. Fanta Sacko est ainsi considérée comme une complice des actes de barbarie de son fils, puisque selon la plaignante elle était parfaitement au courant de tous ces agissements, et d’ailleurs qu’elle y donnait son approbation.
C’est donc une lente descente aux enfers qui s’amorce pour Sidiki Diabaté, et dans laquelle il n’est pas certain de s’en sortir indemne. Son image internationale y a déjà pris un sérieux coup, et sa carrière s’annonce tout de même menacée. Les associations de féministes se sont déjà emparées de ce fait divers, et elles veulent clouer au pilori ce crooner pour servir d’exemple aux hommes qui dictent leur loi dans une société malienne essentiellement machiste. Selon les avocats de la plaignante, le cas Diabaté devrait « permettre aux femmes qui endurent les mêmes souffrances dans leur foyer de sortir du bois, et à leurs conjoints malappris d’être sévèrement condamnés ».
Enfin, il y a la piste politique. Sidiki Diabaté s’était montré très proche de l’ancien président IBK (déchu par coup d’Etat le 18 aout 2020, ndlr), et il avait d’ailleurs participé à la campagne pour le faire élire.
La junte au pouvoir a lancé un slogan pour un « nouveau Mali » et derrière lequel elle compte effacer tous les archétypes de l’ancien régime. Doit-on alors considérer qu’il s’agit là d’un acharnement judiciaire, et que Sidiki Diabaté serait tout simplement la victime collatérale d’un vernissage politique ?
Ecclésiaste Deudjui
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