Armée française : le brigadier Ronan POINTEAU tué au Mali
L’Elysée a annoncé dans un communiqué qu’un militaire français de l’opération Barkhane, le brigadier Ronan POINTEAU, a été tué au Mali. L’Etat islamique a revendiqué l’attaque à la bombe qui a tué ce brave militaire français samedi matin dans la même région de Ménaka, au Mali.
Attentat meurtrier au Mali
Une attaque contre un poste de l’armée dans le nord du Mali a causé la mort de 53 soldats et un civil, a annoncé le gouvernement malien samedi Il s’agit là de l’une des attaques les plus meurtrières de ces dernières années contre l’armée au Mali.
Il a ajouté que le nombre de victimes restait encore provisoire alors que les cadavres étaient en cours d’identification.
L’armée opère une opération de ratissage dans le secteur avec le soutien des forces internationales, notamment des troupes françaises de l’opération Barkhane et des casques bleus de l’ONU.
« Les renforts dépêchés sur place ont trouvés 54 corps dont un civil, 10 survivants et trouvé des dégâts matériels considérables », avait déclaré plus tôt dans la journée Yaya Sangaré sur Twitter.
Un militaire français tué dans une attaque à la bombe
Profonde émotion à l’annonce du décès en opérations du brigadier Ronan POINTEAU. Pensées émues à sa famille et ses proches, ainsi qu’à ses camarades du @1erSpahis. Toute l’@armeedeterre salue l’engagement de notre frère d’armes. #FiersDeNosSoldats pic.twitter.com/Crm9s5TlJy
— Chef d’état-major de l’armée de Terre (@CEMAT_FR) 2 novembre 2019
Par ailleurs, l’Elysée a de son côté annoncé dans un communiqué le décès d’un militaire français de l’opération Barkhane. Le brigadier Ronan POINTEAU, âgé de 24 ans et originaire de Castres, appartenait au 1er régiment de Spahis de Valence. Il a succombé à ses blessures après le déclenchement d’un engin explosif au passage de son véhicule blindé.
Le président Emmanuel Macron a présenté ses condoléances à la famille éprouvée par le décès de ce brave soldat.
Le brigadier Ronan Pointeau est mort au Mali, en opération. À sa famille, à ses proches et ses frères d'armes, je veux dire ma tristesse et la pleine solidarité de la Nation. Je salue sa bravoure et à travers lui celle de nos militaires.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 2 novembre 2019
Revendications de l’Etat islamique
Le groupe terroriste Etat islamique (EI) a revendiqué les deux attaques qui ont fait une cinquantaine de victimes au Mali.
« Des soldats du califat ont attaqué une base militaire où sont stationnés des éléments de l’armée malienne apostate dans le village d’Indelimane, dans la région de Ménaka », a indiqué l’Etat islamique dans un communiqué publié sur ses chaînes Telegram.
« Les soldats du califat ont pris pour cible un convoi de véhicules des forces françaises (…) près d’Indelimane, dans la région de Ménaka, en déclenchant un engin explosif. »