L’UA tient le siège du centre africain de contrôle et de prévention des maladies fruit de la coopération chinoise
Le siège du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), dont la première pierre a été posée il y a plus de deux ans, est sorti de terre et affiche fière allure dans la capitale éthiopienne d’Addis-Abeba, qui abrite le siège de l’Union africaine.
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Il s’agit d’un « projet de coopération phare » annoncé lors du sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) en 2018 à Beijing, a rappelé le ministre chinois des Affaires étrangères Qin Gang lors de cette cérémonie. Il a promis également dans un discours que son pays apporterait une plus grande contribution au secteur de la santé en Afrique et au bien-être de ses populations.
Le siège de 90.000 mètres carrés, qui comprend des bureaux modernes, des laboratoires haut de gamme et des accessoires, est l’un des projets destinés à renforcer la gestion de la santé publique en Afrique.
Les travaux ont débuté en décembre 2020. Malgré les difficultés causées par la pandémie de nouveau coronavirus, la construction a bien progressé grâce aux efforts d’ingénieurs chinois et africains motivés.
« Nous, les travailleurs locaux, travaillons en tandem jour et nuit avec nos collaborateurs chinois pour achever ce projet dans les délais. Peu importe les difficultés : nous sommes très déterminés à mesure que nous nous rapprochons de notre objectif », avait confié sur le chantier Saizana Solomon, évoquant les défis posés par l’épidémie. Le jeune ingénieur civil était l’une des quelque 1.000 personnes travaillant sur ce projet.
Bethlehem Molla, responsable de la sécurité de ce projet qu’elle suit depuis plus d’un an et demi, a déclaré que c’était un « miracle » qu’il ait pu progresser aussi rapidement tout en respectant des normes de construction élevées. La construction du siège a aussi répondu aux attentes en termes de temps, de sûreté et de sécurité, avec aussi des mécanismes de partage d’expérience, a-t-elle souligné.
Dans une interview , la vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Monique Nsanzabaganwa, a déclaré que ce projet permettra à l’organe sanitaire spécialisé de l’UA de mieux remplir son rôle de coordination, de mobilisation et de gestion des urgences de santé publique.
Teruneh Zenna, ancien ambassadeur d’Ethiopie auprès des Nations Unies, a rappelé que l’Afrique ne disposait pas jusqu’ici des institutions médicales nécessaires pour faire face aux épidémies de maladies telles qu’Ebola et le sida, lesquelles ont entraîné la mort d’innombrables personnes sur le continent. Il s’est félicité de la présence d’une telle installation sur le continent.
Ahmed Ogwell, directeur par intérim du CDC Afrique, a indiqué que malgré le fait qu’il s’agisse d’une jeune organisation officiellement créée en janvier 2017, le CDC Afrique a été en mesure de répondre efficacement à diverses épidémies.
Costantinos Bt. Costantinos, professeur de politique publique à l’Université d’Addis-Abeba, a reconnu que l’Afrique présentait toujours de graves problèmes dans le secteur de la santé. « Nous avons maintenant le CDC Afrique, qui sera un point central pour la gestion des soins de santé » sur le continent, a-t-il dit. De plus, « cela permettra également de renforcer les relations entre la Chine et l’Afrique.
Avec Xinhua News.
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