Crise soudanaise : statu quo dans les pourparlers alors que les combats s’intensifient sur le terrain entre les deux camps
Les affrontements armés ont continué de faire rage hier lundi dans la capitale soudanaise Khartoum, alors que les négociations entre les Forces armées soudanaises (FAS) et les Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires) n’ont abouti à aucun progrès majeur pour l’heure.
Découvrez l'interview de Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime
La situation reste stable dans tous les Etats soudanais, à l’exception de la capitale Khartoum, a déclaré le commandant des FAS Abdel Fattah Al-Burhan à la chaîne égyptienne Al Qahera News lors d’un entretien téléphonique hier lundi.
« Nous pourrons discuter d’un règlement après un cessez-le-feu permanent à Khartoum », a dit M. Al-Burhan, avertissant que la guerre pourrait s’étendre au reste du pays.
« Nos forces ont affronté un groupe de la milice rebelle à Bahri (Khartoum Nord) et ont détruit quatre véhicules armés, tandis que l’ennemi s’est enfui », ont indiqué les FAS dans un communiqué hier lundi.
Des coups de feu et des bombardements pouvaient toujours être entendus à Khartoum tôt le matin. Des avions de chasse des forces armées ont survolé la ville et les FSR ont utilisé des canons antiaériens en réponse, a constaté un correspondant de Xinhua à Khartoum.
Les FAS ont accusé les combattants des FSR d’avoir braqué des banques et pillé des magasins, et d’avoir pris d’assaut les logements des habitants pour s’emparer de leurs biens dans les quartiers résidentiels où les combattants des FSR sont stationnés.
Les FAS ont averti les habitants de se tenir à l’écart des zones d’affrontement et d’éviter de s’approcher d’objets métalliques inconnus jusqu’à ce que les équipes techniques soient là pour s’en occuper.
Un diplomate saoudien a confié hier lundi aux médias sous couvert d’anonymat qu’alors que le dialogue entre les deux parties belligérantes à Djeddah entrait dans sa troisième journée, aucun progrès significatif n’avait été réalisé, notant que « le sujet d’un cessez-le-feu permanent n’est pas sur la table ».
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
ENGAGEZ VOUS !
Vous pouvez soutenir notre action :
- en faisant un don ponctuel ou régulier.
- en rejoignant notre équipe comme analyste, expert, professionnel de l'audiovisuel, défenseur des droits de l'homme, journaliste, théologien, etc.
- en priant pour nous.
- en nous contactant par email à l'adresse [email protected] ou par téléphone au par téléphone au +33 769138397
