Revue de la presse ivoirienne du 18 décembre 2019
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Des transporteurs ivoiriens craignent pour le devenir de leurs entreprises. Réunis au sein de l’Association des transporteurs de matières premières et de produits finis (ATMPPF), ils l’ont fait savoir mardi à Abidjan devant Ibrahima Diaby, directeur général du Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire. Ils se disent victimes d’une concurrence déloyale au port d’Abidjan menée par des industriels qui recourent à des camions non immatriculés en Côte d’Ivoire, et donc étrangers, pour décharger leurs navires. En plus, ces même camions font du transport de marchandises et autres produits cimentiers à l’intérieur et à l’extérieur du port, selon Yao Loukou, président de ladite association. Il ajoute que cette situation a conduit à la mise sur pied de l’association qu’il dirige et qui a pour rôle de défendre les intérêts de ses membres. A l’en croire, les camions venus de pays étrangers tuent le marché et font peser de graves menaces sur les emplois.
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SOIR INFO
Environ 35 experts en océanographie et en sciences de l’espace venus de toutes les contrées du continent africain prennent part à Abidjan à un atelier sur l’océanographie opérationnelle, à l’initiative de l’Union africaine (UA). Il s’agit pour eux de mener des réflexions sur les mécanismes à adopter pour la réduction des gaz à effet de serre, de la pollution des eaux, de la surpêche et de la dégradation des zones côtières. Obtenir des données en temps réel et aboutir à une stratégie commune de plan d’actions pour prédire les phénomènes naturels tels que les tornades, les inondations, sont, entre autres, les résultats attendus. De même que la mise à la disposition des gouvernants, des données fiables pour lutter contre l’érosion côtière et la piraterie maritime.
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L’INTER
Le procès de Charles Blé Goudé, l’ex-ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo, poursuivi devant les tribunaux ivoiriens pour crimes de guerre et crimes contre les populations civiles va s’ouvrir sans son conseil. Son conseil d’avocats, avec à sa tête Me N’dri Claver et Blédé Dohora, ont prévenu mardi qu’ils ne se substitueront pas à leur client en vue d’assurer sa défense. Blé Goudé est en résidence surveillée en Belgique après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI). Pour eux, les charges retenues contre Blé Goudé ne lui ont pas été notifiées, conformément à la procédure judiciaire. Les avocats affirment que les droits élémentaires de leur client sont violés et que si cela continue, ils vont saisir la Cour africaine des droits de l’homme.