Un moto-taximen admis à l’école nationale de l’administration et de magistrature
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.- Il a réussi le concours d’entrée au Cycle B de la division administrative de cette grande école.
Une nouvelle qui a suscité beaucoup de joie auprès des désormais anciens collègues de M. Souleymanou. Ils se sont d’ailleurs déportés de manière spontanée au ministère de la fonction publique afin d’exprimer leur gratitude aux autorité d’après une note du ministère.
Le ministre de la fonction publique, Joseph Le accompagné pour l’occasion du directeur général de l’Enam, Soumbou Angoula et de leurs collaborateurs sont allés à la rencontre des moto-taximen.
S’adressant à ses hôtes du jour, M. Joseph Le a rappelé la volonté du chef de l’État Paul Biya » de voire toutes les classes sociales représentées dans tous les secteurs de la vie de la Nation ». Une volonté selon le ministre de la fonction publique basée sur » la justice sociale » et qui est »mise en oeuvre dans son département ministériel » a-t-il précisé.
» Qu’on soit pousseur, moto-taximen…..(……) si vous travaillez bien, quel que soit où vous vous trouvez, votre étoile brillera un jour »’ a rassuré M. Joseph Le.
En réponse aux propos du ministre, Ignatuis Georges, s’exprimant au nom du Syndicat national des professionnels des conducteurs et réparateurs des motos du Cameroun a exprimé leur joie et leur reconnaissance pour l’admission de l’un des leurs à l’école nationale de magistrature.
Au coeur de plusieurs supputations notamment celle de rançonnement , l’admission à l’Enam reste un parcours de combattant. Réputée élitiste et à la solde exclusive de l’établishment politico administrative camerounaise, cette grande école créée en 1959 est la plus ancienne école de formation des hauts cadres et magistrature de la région.