Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

RDC : un congolais remporte le prix international de littérature “Cheikh Hamidou Kane” au Festival international littéraire de Dakar

PARTAGER SUR :

Ce prix a été attribué à Blaise Ndala pour son roman intitulé « Dans le ventre du Congo » des Éditions Vallesse.

Les rideaux sont tombés, le 1er juillet 2022, sur la 1ère édition du Festival international littéraire de Dakar (Filid), dont le thème était « Littérature et Conflits ». C’était à la Place du Souvenir africain à Dakar (Sénégal), où Blaise Ndala recevait le prix international de littérature Cheikh Hamidou Kane, aux côtés de Nora Attala qui recevait, elle, le prix international de poésie Annette Mbaye d’Enerville.

RDC : un congolais remporte le prix international de littérature “Cheikh Hamidou Kane” au Festival international littéraire de Dakar

« C’est vous dire que ce prix me touche. Moi, dont le grand-père maternel, enseignant sous le Congo belge, s’appelait Mamadou Dia. Moi, qui ai écrit ce roman avec l’espoir que l’ombre de Patrice Lumumba qui le porte, de même que l’épopée des monarques Kuba autour de laquelle, il s’articule trouve quelque écho, non seulement, du côté d’Ostende (…) mais également, et peut-être avant tout, du côté de Lubumbashi, Abidjan, Bamako… », peut-on lire sur la page Facebook de l’auteur.

À en croire l’écrivain, “son œuvre embrasse l’histoire pour poser la question centrale de l’équation coloniale : le passé est-il vraiment passé ? ”. Car il s’agit du récit de Tshala, une jeune fille dont le père est Roi du Royaume Kuba, dans le Kasaï au Congo belge. Cette princesse, recrutée pour une exhibition forcée à l’exposition universelle de Bruxelles en 1958, dirigée par Robert Dumont, finira par ne jamais faire signe de vie.

Plus tard, en 2004, sa nièce va débarquer en Belgique et fait connaissance d’un professeur de droit à l’Université libre de Bruxelles, fils de Dumont, ancien sous-commissaire de l’exposition de 1958. Il s’est avéré que ce dernier était hanté par le fantôme de son défunt père. Ce qui donnera lieu à une suite d’événements qui, finalement, dévoilera le secret que ce haut responsable de l’exposition universelle avait emporté, avec lui, dans sa tombe.

Une histoire fascinante, avec un titre métaphorique, qui renvoie, certainement, aux non-dits du passé colonial. Ce côté sombre de la colonisation qui doit être reconnu et assumé afin d’écrire une nouvelle histoire dans ce monde devenu “village planétaire”.

Pour la petite histoire, Blaise Ndala, l’auteur ce roman, est natif de Lusanga, un territoire de la province du Bandundu, à 570 Km de Kinshasa. Installé au Canada depuis 2007, l’écrivain est juriste et spécialiste en droits humains.

Dans le domaine de la littérature, ce dernier détient plusieurs prix.  Outre celui qu’il vient d’obtenir, il en possède d’autres pour le même roman, notamment, le Prix d’Ahmadou Kourouma 2021 et le prix Ivoire de la littérature africaine d’expression francophone 2017.

Par ailleurs, il est auteur de deux autres romans pour lesquels, il était couronné. Il s’agit de “Sans capote ni kalachnikov, Éditions Mémoires d’encrier, 2017” et “J’irai danser sur la tombe de Senghor, Edition L’interligne, 2015.

Le premier a obtenu le prix du Combat national des livres 2019. Mais aussi celui du Prix Émergence de l’association des auteurs de l’Ontario francophone (Canada). Le deuxième, quant à lui, a été le lauréat du Prix littéraire de la ville d’Ottawa (Canada), la même année.

 

Chrétiens TV

Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !

Dans un paysage médiatique marqué par le mensonge, les fake news, les calomnies et les attaques contre les Evangéliques, le Journal Chrétien se positionne comme le média de la vérité qui propose une information indépendante et fiable, non biaisée par des intérêts d'actionnariat ou publicitaires.
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises posent la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.

Ne perdons pas la bataille idéologique

Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.

Les évangéliques pris pour cible

L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percée de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.

Faire contrepoids

A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.

A quoi serviront vos dons ?

Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.
Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !

Les commentaires sont fermés.