Josué Ossomo et Christelle Eboa impliqués dans un scandale sexuel au Cameroun
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La police camerounaise est éclaboussée par un scandale sexuel impliquant notamment le commissaire divisionnaire Josué Ossomo et l’officier de police Christelle Eboa, deux hauts fonctionnaires formés à l’École nationale supérieure de police à Yaoundé et exerçant sous l’autorité de la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN). Que s’est-il passé? Quel regard chrétien pouvons-nous porter sur cette affaire ?
Un scandale sexuel impliquant le commissaire divisionnaire Ossomo Josué et plusieurs policières, y compris l’officier de police Christelle Eboa et une commissaire dont l’identité n’a pas été dévoilée, secoue actuellement la police camerounaise.
Des vidéos de l’officier Christelle Eboa ayant des relations sexuelles avec une autre policière ont été postées sur internet. Ces images ont provoqué une onde de choc au sein de la police et dans l’opinion publique camerounaise, soulevant de graves questions sur l’éthique et la discipline au sein des forces de l’ordre au Cameroun.
Selon les policières mises en cause, ces vidéos à caractère pornographique ont été tournées et filmées par le commissaire divisionnaire Ossomo Josué, délégué régional par intérim de la sûreté nationale pour la région du Centre, dans son bureau.
Une enquête ordonnée par la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN) interne est en cours, accompagnée de mesures conservatoires pour restaurer l’ordre.
Martin Mbarga Nguélé, Délégué Général à la Sûreté Nationale et conseiller à la présidence du Cameroun, a pris une décision ferme.
Trois fonctionnaires de police ont écopé d’une suspension de leurs fonctions le 29 juillet 2025. Le commissaire divisionnaire, Josué Ossomo, perd son poste de délégué régional de la Sûreté nationale du Centre après la diffusion d’images compromettantes où il est soupçonné d’avoir entretenu et filmé des rapports intimes avec plusieurs policières dans son bureau. À la délégation régionale de la Sûreté nationale du Centre, le commissaire Armand Abena prend les commandes à titre intérimaire.
Le chef de la police camerounaise suspend aussi l’officier de police de deuxième grade Christelle Eboa ainsi qu’une autre fonctionnaire, commissaire de police.
La dépravation des mœurs
Mais les homme méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarants les autres et égarés eux-mêmes. 2 Timothée 3:13
Le scandale sexuel dans la police camerounaise est révélateur d’une dépravation des moeurs généralisée prédite dans la Bible.
Certaines personnes pensent qu’il faut travailler à l’amélioration de l’état moral du monde. C’est une ambition généreuse, mais la Bible nous dit qu’elle est vouée à l’échec et les événements passés ou actuels nous indiquent que rien ne permet de penser que l’homme y arrivera.
Dieu ne nous a pas laissés dans l’ignorance sur l’avenir du monde, du peuple d’Israël et de la chrétienté : de nombreuses portions de l’A.T. et du N.T. sont des prophéties, et beaucoup ne sont pas encore accomplies. Or elles enseignent que le mal progressera dans les “temps difficiles” des “derniers jours”. “Les hommes seront égoïstes, avares, vantards… sans piété, sans affection naturelle… n’aimant pas le bien… amis des voluptés plutôt qu’amis de Dieu” (2 Timothée 3.1-5). Comment douter que nous sommes dans cette période si nous jetons un regard lucide sur ce qui nous entoure ?
Le Seigneur a averti que son retour serait précédé par un développement du mal, que nous voyons déjà à l’œuvre. Il a même dit : “Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il de la foi sur la terre ?” (Luc 18.8). Toute l’Écriture enseigne clairement une progression du rejet de la vraie foi chrétienne (1 Timothée 4.1). Le règne de Christ ne sera pas précédé d’une phase de bénédiction, mais de jugements terribles, décrits sous une forme symbolique dans l’Apocalypse. C’est “la colère qui vient”, à laquelle tous les vrais chrétiens échapperont (1 Thessaloniciens 1.10), tandis que les autres seront soumis à “une énergie d’erreur” et à la séduction d’un homme religieux appelé l’Antichrist.
Même si le besoin d’un sursaut moral généralisé est appelé par beaucoup, ne soyons pas séduits : il n’y aura ni réveil spirituel mondial (« seconde Pentecôte »), ni conversions massives au Christ vivant. Ces idées semblent plutôt être une ruse de Satan, destinée à tromper les âmes et à préparer l’avènement d’une fausse église sans Dieu.
Pour autant, ne limitons ni la puissance, ni la souveraineté de Dieu : il produit encore ici ou là des réveils, par l’action de son Esprit qui a la même puissance qu’à la Pentecôte. Oui, un réveil circonscrit est toujours possible et d’abord dans ma propre vie ! Et le retour du Seigneur est imminent. Que chacun de nous se réveille donc, afin qu’il nous trouve veillant en l’attendant.
Résister autant que possible
Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises. 2 Timothée 3:14
Il est dur de faire face à de violentes pressions, et même des menaces et des persécutions. Il est également difficile de résister au milieu ambiant quand la dégradation morale s’accentue insidieusement. Pour résister à la dégradation morale de son peuple et de ses chefs, le prophète Michée, il y a plus de vingt-sept siècles, n’avait qu’une ressource : se confier en Dieu, quoi qu’il arrive.
De nombreux croyants de toutes les époques ont résisté, restant fidèles à leur Dieu, au péril de leur vie. On connaît le mot « REGISTER » (résister, en vieux français), gravé sur la margelle d’un puits de la Tour de Constance par Marie Durand. Ce mot témoigne de la foi et de la détermination de cette femme, emprisonnée à l’âge de 18 ans. Sa captivité a duré 38 ans ! Si nous ne sommes pas soumis à de semblables persécutions aujourd’hui, savons-nous résister aux influences pernicieuses qui nous assaillent ?
L’apôtre Paul montre à Timothée que la conduite du chrétien doit être différente du comportement de la société dans laquelle il vit. Les injonctions qu’il lui donne sont :
Face au désir de s’enrichir : “Mais toi, homme de Dieu, fuis ces choses” (1 Timothée 6.11).
Face à l’impiété : “Mais toi, tu as pleinement compris ma doctrine” (2 Timothée 3.10).
Face à l’opposition : “Mais toi,… endure les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, accomplis pleinement ton service” (2 Timothée 4.5).
Face aux faux enseignements : “Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises” (2 Timothée 3.14).
Tenons bon! Résistons ! Dans la confiance et la patience, nous sommes assurés de la victoire finale. L’apôtre Paul achève son dernier écrit par ces mots : “Le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise et me conservera pour son royaume céleste. À lui la gloire, aux siècles des siècles ! Amen” (2 Timothée 4.18).
Ne jugez pas !
Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice. Jean 7:24
Le premier témoignage de la sagesse de Salomon rapporté par la Bible concerne deux femmes prostituées. Ce récit nous fait voir la valeur de la vie humaine et montre que, au-delà des apparences, “l’Éternel regarde au cœur” (1 Samuel 16.7). Les sentiments naturels présents dans tout être humain ont leur origine en Dieu. Même au sein d’une vie de péché, ces sentiments sont honorés par Dieu, car ils expriment ce que Dieu a mis dans l’homme en le créant. C’est bien la manifestation des sentiments d’amour maternel qui permet à Salomon de prononcer un jugement juste concernant ces deux femmes débauchées.
Le Seigneur, durant son ministère, s’est occupé de chacun, sans tenir compte de son rang social ou de sa moralité. Cette manière de faire a souvent choqué la classe religieuse de l’époque, tellement portée à juger le prochain sans la grâce du Christ.
La “pécheresse” entrée dans la maison du pharisien Simon témoigne son respect et son affection à Jésus. Elle reçoit une parole de grâce alors que Simon s’attire les reproches de Jésus (Luc 7.37-48).
La Samaritaine du puits de Sichar, dont Jésus connaissait la vie, reçoit une pleine mesure de “l’eau vive” que le Sauveur lui donne, malgré son statut d’étrangère et sa vie désordonnée (Jean 4.5-30).
Parmi nos concitoyens, n’y en a-t-il pas certains dont nous nous détournons, alors que le Seigneur nous invite à les rencontrer comme lui l’a fait ? Voyons-les comme étant créés à la ressemblance de Dieu avec des sentiments nobles, même s’ils sont souvent cachés. Notre prochain est celui que Dieu aime et qu’il veut sauver pour qu’alors les sentiments que Dieu a placés en lui soient sanctifiés par la puissance de l’Esprit Saint.
Qui peut juger ?
Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère ; et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre.
Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Jean 8:7
La scène se déroule probablement dans le parvis du temple de Jérusalem réservé aux femmes. Jésus sait que les scribes et les pharisiens, tous spécialistes de la Loi, cherchent à lui tendre un piège pour pouvoir l’accuser devant la justice du sanhédrin. Pendant la semaine de la fête des tabernacles, ils avaient déjà essayé plusieurs fois de l’arrêter en vue de le juger (Jean 7.1, 25, 30, 32).
Durant cette fête, tous les Israélites devaient habiter dans des cabanes. Les rabbins et les pharisiens lui amènent une femme qui a été prise en flagrant délit d’adultère, sans doute dans une autre cabane que la sienne ! Ils la placent devant Jésus pour qu’il la juge selon la Loi qu’ils disaient suivre à la lettre et lui rappellent la sentence : “Maître, […] Moïse nous a commandé de lapider de telles femmes”. Mais la Loi précisait que les deux coupables devaient être mis à mort : la femme et l’homme (Lévitique 20.10 ; Deutéronome 22.22-25). Or la femme est seule devant ses accusateurs ! Plutôt que d’évoquer cette infraction à la Loi, Jésus les renvoie à une autre exigence : les témoins d’un crime devaient être les premiers à lancer l’exécution (Deutéronome 17.7). Mais il y ajoute une condition : “Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il jette le premier la pierre contre elle” (Jean 8.7).
Le but de Jésus était de confondre les accusateurs de cette femme, mais aussi de toucher leur conscience et leur coeur ainsi que ceux de la femme. Le fait qu’ils se retirent l’un après l’autre, les plus âgés d’abord, montre que, malgré tout, les accusateurs étaient conscients des péchés de leur propre vie.
La femme reste seule devant le Seigneur. Il n’a pas nié son lourd délit ni violé la Loi, aussi peut-il l’orienter vers une autre vie : “Femme, […] personne ne t’a condamnée ? Elle dit : Personne, Seigneur. Jésus lui dit : Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, dorénavant ne pèche plus” (Jean 8.10, 11)
Le Seigneur commence par pardonner et ensuite seulement commande de ne plus pécher. Elle aura besoin de la grâce pour cela, mais Jésus lui propose de recommencer à zéro une vie de foi.
Les scribes et les pharisiens sont exaspérés de voir Jésus s’occuper des pécheurs, des foules et non de la Loi, comme ils le font eux-mêmes. Ils pensent avoir trouvé une bonne occasion pour le prendre en faute. Ils lui amènent une femme surprise en adultère et lui rappellent que la loi de Moïse la condamne. Si Jésus n’applique pas la Loi à la lettre, ils pourront l’accuser d’être un faux docteur.
Mais Jésus les amène à réfléchir sur un problème de bon sens : il affirme effectivement que le châtiment exigé par la Loi doit être appliqué, mais seulement par ceux qui n’ont commis aucun péché. Autrement dit ceux qui désirent juger les autres devraient être purs eux-mêmes. En effet, Jacques écrira plus tard : “Quiconque gardera toute la Loi et trébuchera sur un seul point est coupable sur tous” (Jacques 2.10 ; voir aussi Deutéronome 27.26). Le fait que les accusateurs de la femme “sortent un à un, en commençant par les plus âgés jusqu’aux derniers” (Jean 8.9), démontre que l’homme est dans l’incapacité morale d’obéir à tous les commandements comme aussi d’exercer un jugement en se fondant sur la Loi.
Paul dit : “Tu es inexcusable, qui que tu sois, toi qui juges ; car en jugeant autrui, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges tu commets les mêmes choses” (Romains 2.1).
Devons-nous alors rester indifférents devant le mal ? Certainement pas.
– D’abord, nous avons à juger devant le Seigneur, à la lumière de la Parole, le mal en nous (pensées, paroles, actes). Nous avons aussi à nous retirer, personnellement, de toute forme de mal et à rechercher la sainteté : “Qu’il se retire de l’iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur” (2 Timothée 2.19) ; “Poursuivez la paix avec tous, et la sainteté, sans laquelle personne ne verra le Seigneur” (Hébreux 12.14).
– Ensuite, nous avons à avertir les pécheurs du jugement qui les attend et les supplier d’accepter la grâce de Dieu, le salut par Jésus Christ.
– Et s’il s’agit d’un croyant qui resterait délibérément dans un état de péché, prions pour lui et avec lui, et apportons-lui, dans l’amour, la parole qui le poussera à la confession et le ramènera à la communion avec Dieu et avec ses frères et sœurs en Christ. Relisons Jacques 5.20 pour redécouvrir les bénédictions associées à cette démarche.
Aujourd’hui, les internautes lapident virtuellement une femme !
Dans le scandale sexuel qui éclabousse la police camerounaise, l’officier Christelle Eboa est particulièrement critiquée par les internautes. Sa nudité est exhibée dans les réseaux sociaux. Elle est lapidée virtuellement !
Il lui est reproché d’avoir eu des rapports sexuels avec une autre policière dans le bureau de son supérieur hiérarchique, lequel était chargé de filmer et probablement d’exploiter des clichés pour faire du chantage aux dames impliquées. Se livrer à des actes d’homosexualité est sévèrement sanctionné par les juridictions camerounaises.
Ces femmes pourraient avoir agi sous contrainte. Elles ne pourraient pas se livrer à des actes répréhensibles en présence de leur chef et dans le bureau de ce dernier. Pourquoi le commissaire divisionnaire et les autres personnes impliquées dans le tournage n’apparaissent-elles pas dans les clichés ? Pour quelle raison le patron de la police s’est-il converti en cameraman à cette occasion? Qui sont les destinataires finaux des clichés ?
Il est possible que Christelle Eboa et d’autres policières soient victimes d’un système puissant qui les exploite à des fins plus obscures.
Dans ce contexte, nous exhortons la communauté chrétienne à prier particulièrement pour les femmes qui sont exploitées sexuellement par des patrons au Cameroun et ailleurs. Surtout, ne les jugez pas!
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