Des séparatistes anglophones tuent une vingtaine de personnes à Mamfé
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.La ville de mamfé dans la région du Sud-Ouest a été le théâtre d’une attaque des séparatistes anglophones dans la nuit du 5 au 6 Novembre. Ces derniers ont incendié une dizaine de maisons aux environs de 3H30 surprenant ainsi les personnes qui y étaient endormies.
Le réveil a été brusque et douloureux à Mamfé lundi. Sur le site, les maisons totalement brulées et des corps calcinés sont les seuls indices de l’horreur commise par les séparatistes. Le lieu ainsi ciblé est très vulnérable aux attaques terroristes, du fait de sa position géographique, traversé par un fleuve et une forêt qui facilitent les exactions des hommes armés. Selon, les autorités qui sont descendues sur le lieu de l’horreur pour constater les dégâts et rassurer les riverains, au moins vingt personnes ont péri dans cette attaque des séparatistes et dix maisons brulées. Le bilan fait aussi état d’au moins sept personnes grièvement blessées, admises dans des hôpitaux.
Le sous-préfet, de la Manyu, face à la presse, a appelé la population au calme, et lui demande de faire confiance aux forces de l’ordre et de sécurité avec lesquelles, elle doit collaborer.
Les séparatistes ayant perpétré un tel acte seront arrêtés. Nous continuons à inviter les populations, à collaborer et de donner les informations à temps aux forces de l’ordre. Car, sans information, l’armée ne peut pas agir promptement ,a indiqué,OUM 2 Joseph, chef de terre de la Manyu.
Nous regrettons le fait que la population soit confrontée à des actes de barbaries, tueries. Si les gens estiment qu’ils sont entrain de lutter contre l’Etat du Cameroun, la population n’est pas l’Etat du Cameroun. Des hommes, femmes et enfants ont été tués, des dizaines de maisons incendiées, c’est inadmissible. Nous condamnons fermement une telle barbarie, a déclaré le Ministre chargé des missions à la présidence de la république du Cameroun, Mengot Victor Arrey -Nkongho,
Depuis la survenue de cet acte, l’indignation est totale au sein de la population. Sur les plateformes numériques, les camerounais regrettent à l’unisson l’attaque des séparatistes et appellent à un retour au calme dans les régions anglophones en proie à une crise sécuritaire depuis 2016.
L’an dernier, l’hôpital de Mamfé était lui aussi incendié par les séparatistes privant de soins, une cinquantaine de patients qui y étaient internés.