Cybercriminalité : le Cameroun s’engage à traquer les usurpateurs d’identité sur les réseaux sociaux en cette période de crise sanitaire
C’est la teneur de la correspondance du Directeur du cabinet civil de la présidence de la République adressée au Directeur général de l’Agence nationale des technologies de l’Information et de la communication (ANTIC) au mois d’avril 2020.
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Samuel Mvondo Ayolo, Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République
La cybercriminalité prend de plus en plus de l’ampleur au Cameroun et fait d’innombrables victimes sur les réseaux sociaux, notamment, Facebook, Twetter et bien d’autres. Il s’agit, entre autres, de la propagation sur les réseaux sociaux de fausses nouvelles (fakenews), de la mise en place d’arnaques (scamming), de l’usurpation d’adresses Internet pour réaliser des actes d’escroquerie (Phishing), le changement frauduleux des adresses Web des grandes structures (Webdefacement), le piratage des cartes bancaires magnétiques (Skimming), la diffusion des documents confidentiels de l’administration publique.
C’est ainsi que Samuel Mvondo Ayolo se décide de relancer la traque de ces différents criminels dans le cyberespace camerounais avec l’autorité compétente en la matière surtout en cette période de crise sanitaire liée au covid-19.
«Depuis la survenue de la pandémie du Coronavirus au Cameroun, il a été constaté une augmentation exponentielle des faux comptes des institutions et des personnalités dans les réseaux sociaux, Facebook, Tweeter en particulier. La désinformation sur la gestion de pandémie du COVID-19 au Cameroun et sur l’image du pays se fait davantage en ligne», a mentionné le DCC dans sa correspondance avant d’ajouter : « Dans l’urgence, votre structure devra communiquer à l’intention du grand public dans les plus brefs délais dans les médias classiques et numériques; et traquer avec le concours des autorités compétentes l’ensemble des usurpateurs d’identité dans les réseaux sociaux, les propagateurs de Fake News préalablement identifiés».
En effet, c’est une façon de rappeler à cette structure étatique son rôle, surtout dans ce contexte de crise sanitaire. Elle, qui à travers la loi N°2010/012 du 21 décembre 2010 est chargée d’organiser la veille sécuritaire et partager des informations relatives aux activités néfastes sur les réseaux sociaux. Mais aussi de divulguer les méthodes d’identification des présumés acteurs de la cybercriminalité.
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