Cameroun : un enseignant interpellé pour avoir battu atrocement un élève avec la machette et un tuyau en caoutchouc à Douala
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Dans une vidéo devenue virale, on voit une scène d’une torture cruelle ; un élève qui se fait battre nu par son instituteur au moyen d’une machette. C’est ce qui a conduit à l’interpellation de ce tortionnaire.
D’après la presse locale, l’instituteur tourmenteur aurait été interpellé le vendredi 25 février 2022 à cause de l’indignation collective provoquée par la scène proposée dans la vidéo.
À en croire, le journal échos santé, le supplice aurait eu lieu dans une école de Bilongue dans le 3ème arrondissement de Douala et dans un contexte où les enseignants sont en mouvement d’humeur quant à leurs droits. Ce qui ne donne, évidemment, pas droit à cet instructeur de se comporter en bourreau.
En effet, ce personnage laissant de côté son rôle d’éducateur s’est transformé en un tortionnaire. À l’aide d’une machette et d’un tuyau en caoutchouc, on le voit dans la vidéo, battre avec véhémence, ledit élève tenu par ses camarades de classe.
Selon certains commentaires, il aurait préalablement pris soin d’appliquer du piment sur la partie postérieure de l’enfant, notamment aux fesses, après l’avoir dénudé. Cette violence inouïe a provoqué une indignation collective, au point où les Forces de maintien de l’ordre s’étaient mobilisées pour repérer son auteur.
C’est l’occasion de rappeler que les pouvoirs publics camerounais mènent depuis plusieurs années une lutte acharnée contre les sévices corporels perpétrés sur les enfants en milieu scolaire. Le gouvernement camerounais est résolument engagé dans la lutte contre les violences faites aux enfants. Cette lutte se traduit par la ratification de plusieurs accords internationaux tendant à protéger les droits des enfants. C’est le cas de la convention des Nations unies relatives aux droits de l’enfant de 1989, ratifiée par le Cameroun en 1993. Ou encore de la charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant. Et au niveau national, ce souci occupe une place de choix en bonne dans la constitution camerounaise.