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Cameroun : la journée des défenseurs des droits humains se célèbre sur fond de la pandémie de covid-19

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Sur initiative communautaire, la journée de lutte contre les violences faites aux Défenseurs des Droits Humains (DDH) se célèbre le 15 juillet de chaque année au Cameroun. Placée cette fois sous le thème « le DDH face au nouveau défi  du Covid-19 », cette commémoration a connu plusieurs articulations, notamment, un atelier de réflexion  sur la protection des défenseurs des droits humains au Cameroun organisé par Défenseurs Sans Frontières(DSF)  en collaboration avec d’autres organisations de la société civile.

« Réfléchir sur les différentes difficultés auxquelles sont confrontés les défenseurs des droits humains pour

Aboa Stéphane, Coordonnateur exécutif de DSF

Aboa Stéphane, Coordonnateur exécutif de DSF

contribuer l’amélioration de leurs conditions du travail ». C’est l’objectif poursuivi par l’atelier de réflexion tenue le 14 juillet 2020 au restaurant blason d’or à Yaoundé. « le but de cette activité d’aujourd’hui est de pouvoir sortir les difficultés que ces personnes rencontrent dans leur travail afin de pouvoir adresser des correspondance aux décideurs, à travers une pétition et aussi pouvoir sortir un plan de sécurité pour permettre aux défenseurs des droits humains (ddh) de travailler de manière saine dans l’environnement actuel », a indiqué Me Stéphane Aboa, Coordonnateur Exécutif de Défenseurs Sans Frontières.

À en croire les organisateurs, toutes les activités mises en œuvre dans le cadre de cette journée visent à interpeller les hommes politiques ainsi que les organismes nationaux et internationaux afin d’accompagner ces personnes dont le travail est parfois mal compris et pourtant ils ont vocation de travailler aux côtés du gouvernement. « Le ddh n’est pas un fauteur de troubles, il est celui-là qui concourt au rétablissement de la justice. Le ddh est celui qui travaille en premier lieu avec les autorités, les décideurs pour un impact positif dans la société », a martelé Me Stéphane Aboa.

Quelques faibles avancées

Néanmoins, ce dernier a reconnu quelques avancées enregistrées depuis peu dans le traitement des ddh dans le pays malgré le fait que beaucoup de défis restent à relever. « Depuis 2015 il y a des améliorations beaucoup plus avec le concours des hommes de médias. Lorsque les injustices sont signalées la plupart du temps, les hommes de médias essayent de capter et faire large diffusion. Dans un système où il y a des personnes qui sont incapables de parler, je pense que la peur de se voir étiqueté négativement permet de changer la façon d’agir. Et nous pouvons dire que depuis 2015, il y a eu des améliorations dans le traitement de ces personnes-là qu’on appelle défenseurs des droits humains bien qu’il y ait encore un gros travail à faire sur le terrain. »

Photo de famille des participants

Photo de famille des participants

Rappelons que l’initiative de la commémoration de cette journée est de Camfaids (Cameroon Foundation For Aids), une organisation de la société civile camerounaise qui œuvre dans la lutte contre le VIH/Sida ainsi que la promotion et la protection des droits humains, qui avait perdu son directeur exécutif, Eric Lembembe Ohena par assassinat le 15 juillet 2013. Malheureusement les circonstances de ce crime n’ont jamais été élucidées par les services compétents.

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