Crise d’électricité : deux mois après son institution, les autorités lève l’état de catastrophe nationale
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Le gouvernement sud-africain a
levé hier mercredi l’état de catastrophe nationale déclenché deux mois plus tôt pour tenter d’endiguer la grave crise de l’électricité qui plombe l’économie et le quotidien du pays, évoquant une « amélioration de l’approvisionnement en électricité »
« Le gouvernement met fin, avec effet immédiat, à l’état de catastrophe nationale », a-t-il annoncé dans un communiqué. « L’amélioration de l’approvisionnement en électricité est due en grande partie à la nomination par le président Cyril Ramaphosa d’un ministre de l’Energie », a poursuivi le gouvernement sans donner plus de précisions sur les progrès accomplis.
« Cela ne veut pas dire que le problème n’existe plus, les coupures continuent », a toutefois précisé lors d’une conférence de presse Parks Tau, du ministère en charge de la gestion des catastrophes.
Début février, le chef de l’Etat avait déclenché l’état de catastrophe nationale et nommé un ministre chargé de gérer la crise. Depuis des mois, 60 millions de Sud-Africains sont forcés d’interrompre leurs activités en fonction des délestages : la première puissance industrielle du continent ne produit pas suffisamment d’électricité et la rationne en imposant des coupures programmées.
La durée de ces coupures a été réduite depuis quelques semaines mais elles ont parfois duré jusqu’à près de 12 heures par jour. La pénurie s’est aggravée depuis l’année dernière, suscitant de récentes manifestations à l’appel de l’opposition et des syndicats.
Le ministre de l’Electricité, Kgosientso Ramokgopa, a visité au cours des dernières semaines des centrales pour « identifier et résoudre les problèmes d’approvisionnement », a souligné le gouvernement. Et ce dernier a « adopté des mesures de grande envergure définissant les responsabilités des différents organes de l’État pour atténuer l’impact » de la crise.
Selon les dernières projections de la compagnie publique d’électricité Eskom, des coupures de courant devront toutefois encore être imposées chaque semaine pendant au moins un an, si les pénuries atteignent à nouveau des niveaux catastrophiques.
Rongée par les dettes après des années de mauvaise gestion et de corruption sous la présidence de Jacob Zuma (2009-2018), Eskom se débat avec des centrales vieillissantes et mal entretenues. La crise de l’électricité coûte chaque jour à l’économie quelque 50 millions de dollars en pertes de production, selon le gouvernement.
L’Afrique du Sud tire encore 80% de son électricité du charbon. Un plan d’investissement de 98 milliards de dollars a été approuvé par les pays riches l’an dernier à la COP27 dans le cadre d’un accord pour une « juste transition » vers les énergies propres
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