Wall Street cale au terme d’un mois d’août porteur
PARIS (Reuters) – La Bourse de New York a fini en légère baisse une séance hésitante mardi mais elle reste proche de ses récents records et affiche un bilan positif pour août, septième mois consécutif de hausse pour l’indice phare Standard & Poor’s 500.
L’indice Dow Jones a perdu 39,11 points sur la journée, soit 0,11%, à 35.360,73, le S&P-500 a cédé 6,11 points (-0,13%) à 4.522,68 et le Nasdaq Composite 6,66 points (-0,04%), à 15.259,24.
Chacun d’eux a inscrit des plus hauts historiques au cours de la deuxième quinzaine du mois qui s’achève, le S&P-500 enchaînant même quatre records de clôture en cinq séances.
Mais ce dernier jour d’août a été marqué par le repli des technologiques: Apple, qui avait commencé la semaine par un record, a par exemple abandonné 0,84%, Microsoft 0,56% et Facebook 0,34%.
Zoom Video Communications a chuté pour sa part de 16,69% après avoir évoqué un ralentissement plus marqué qu’anticipé de la demande de services de vidéoconférences.
A la hausse, le compartiment de l’immobilier a pris 0,62% et atteint un plus haut historique, profitant entre autres de l’annonce d’une envolée sans précédent de 19,1% sur un an des prix des logements dans les 20 principales métropoles américaines en juin.
Parmi les autres indicateurs du jour, l’indice de confiance du consommateur du Conference Board a reculé à 113,8 pour août, au plus bas depuis six mois, ce qui s’explique principalement par la reprise de l’épidémie de COVID-19 et l’accélération de la hausse des prix.
Malgré le repli de mardi, les grands indices boursiers américains affichent des performances positives sur l’ensemble du mois d’août, grâce notamment au ton rassurant adopté vendredi dernier par Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, au sujet du retrait à venir des soutiens de la banque centrale à l’économie.
Le Nasdaq Composite a progressé de 4% en un mois, le Dow Jones de 1,22% et le S&P-500 de 2,9%. Ce dernier affiche ainsi désormais sept mois consécutifs de progression, sa plus longue série de hausses depuis 2018, et une progression de 20,4% depuis le 1er janvier.
« Il y a toujours un biais positif envers les actions américaines et les investisseurs se sont juste mis en retrait à l’approche de la publication des chiffres du marché du travail », a expliqué Arthur Weise, responsable des investissements de Kingsland Growth Advisors, en référence au rapport mensuel du département du Travail qui sera publié vendredi.
(Reportage Marc Angrand, avec Shashank Nayar à Bangalore)