Réactions à l’annonce de la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre
PARIS (Reuters) – Principales réactions à l’annonce de la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre mardi :
SYLVAIN MAILLARD, président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, sur X :
« Toutes mes félicitations Gabriel Attal. Je suis sûr que tu sauras porter fidèlement notre projet et incarner les valeurs qui sont les nôtres. Les (députés Renaissance) seront des alliés loyaux et exigeants pour répondre aux défis de notre pays et continuer à réformer, pour les Français. »
MARINE LE PEN, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, sur X :
« Que peuvent espérer les Français de ce 4e Premier ministre et de ce 5e gouvernement en sept ans ? Rien. Lassés de ce ballet puéril des ambitions et des egos, ils attendent un projet qui les remette au coeur des priorités publiques. »
JORDAN BARDELLA, président du Rassemblement national, sur X :
« En nommant Gabriel Attal à Matignon, Emmanuel Macron veut se raccrocher à sa popularité sondagière pour atténuer la douleur d’une interminable fin de règne. Il risque plutôt d’emporter dans sa chute l’éphémère ministre de l’Éducation nationale… »
ERIC CIOTTI, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, dans un communiqué :
« Je forme des souhaits sincères de réussite à l’intention du nouveau Premier ministre. (…) La France a un besoin urgent d’action : elle a besoin d’une autre méthode de gouvernement. La communication permanente doit laisser place à une politique de clarté et de fermeté. Nous souhaitons donc que ce gouvernement marque la fin du en-même-temps et nous serons extrêmement vigilants à ce que l’action concrète se substitue à l’obsession de la communication qui a tenu lieu de méthode jusqu’alors. »
BRUNO RETAILLEAU, président du groupe Les Républicains au Sénat, sur X :
« C’est aux actes que nous jugerons Gabriel Attal. Il sera un bon Premier ministre s’il parvient à mener une bonne politique pour la France : une politique de redressement des comptes publics, de retour de l’autorité et de reconstruction de nos services publics effondrés. Mais il faudrait pour cela une rupture profonde avec le macronisme. Gabriel Attal en a t’il le profil et la volonté ? Réponse dans les mois à venir. »
JEAN-LUC MELENCHON, sur X :
« Attal retrouve son poste de porte-parole. La fonction de Premier ministre disparaît. Le monarque présidentiel gouverne seul avec sa cour. Malheur aux peuples dont les princes sont des enfants. »
CYRIELLE CHATELAIN, présidente du groupe ecologiste à l’Assemblée nationale, sur X :
« Changement de casting, mais pas de politique. Chronique d’un désastre annoncé. »
OLIVIER FAURE, Premier secrétaire du Parti socialiste, sur X :
« Emmanuel Macron se succède donc à lui-même. ‘Il faut que tout change pour que rien ne change…' »
BERTRAND PANCHER, président du groupe Liot à l’Assemblée nationale, sur X :
« Ce n’est pas d’un nouveau gouvernement que la France a besoin, mais d’un changement de cap, un renouveau démocratique. Le choix d’un Premier ministre Parisien, sans expérience de terrain, me fait craindre que nos territoires et la ruralité soient encore méprisés. »
ERIC ZEMMOUR, président de Reconquête, sur X :
« Attal remplace Borne. Une macronienne est remplacée par un macronien qui va remplacer des macroniens par d’autres macroniens. Emmanuel Macron est une toupie : s’il arrête de tourner en rond, il tombe. »
SOPHIE VÉNÉTITAY, secrétaire générale du syndicat enseignant SNES-FSU, sur franceinfo :
« Ça aura été un passage éclair au ministère de l’Education nationale (…) d’un homme pressé, d’un homme qui s’est peut-être servi de l’Education nationale comme tremplin. (…) C’est un ministre qui nous a amenés dans une forme de tourbillon d’annonces médiatiques mais (…) dans le quotidien on était toujours confrontés à un certain nombre de difficultés. (…) Il a été peut-être plus le ministre de l’opinion publique que le ministre de l’Education nationale (…) On a un ministre qui a beaucoup parlé, on a un ministre qui s’est agité (…) mais dans le quotidien des collègues (…) on est quand même très loin de quelque chose qui aurait vraiment changé. »
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