Paris et Pékin tiendront trois dialogues de haut niveau cette année
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par Liz Lee et Shi Bu
PÉKIN (Reuters) – La Chine et la France organiseront cette année trois dialogues de haut niveau sur des questions stratégiques, économiques, financières et culturelles, a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi après avoir rencontré jeudi matin son homologue français Jean-Noël Barrot à Pékin.
Wang Yi, qui a qualifiée de « constructive » une réunion sur les relations bilatérales et entre la Chine et l’UE, a déclaré que les deux pays utiliseraient également le mécanisme de consultations entre les ministères des Affaires étrangères pour une communication approfondie sur les questions communes.
Le diplomate chinois a rencontré Jean-Noël Barrot à la Résidence des hôtes d’État Diaoyuta à Pékin.
Le ministre français effectue une visite de deux jours en Chine alors que le président américain Donald Trump a bouleversé les relations commerciales en imposant des droits de douane contre ses principaux partenaires, dont l’UE et la Chine.
« Face aux changements profonds du paysage international, les deux parties devraient, en tant que partenaires stratégiques globaux, faire preuve de conscience historique, défendre le multilatéralisme et s’opposer à l’unilatérisme », a déclaré Wang Yi aux journalistes à l’issue de la réunion.
« Nous n’avons pas encore terminé. Nous continuerons à renforcer notre coordination stratégique sur les questions internationales et régionales brûlantes », a-t-il ajouté.
Paris et Pékin sont également convenus d’approfondir leur coopération dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie nucléaire, de l’aviation et de l’aérospatiale, tout en explorant des industries innovantes telles que l’intelligence artificielle, l’économie numérique, les véhicules connectés intelligents, l’hydrogène vert et la biofabrication.
« Nous encouragerons également davantage d’entreprises chinoises capables et désireuses d’investir et de faire des affaires en France », a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères.
TROUVER UNE SOLUTION
Bien que Wang Yi ait éludé le différend commercial entre les deux pays, qui concerne notamment les véhicules électriques fabriqués en Chine et les eaux-de-vie de vin en provenance de l’UE, Jean-Noël Barrot a insisté sur la nécessité de trouver une solution.
« La France est opposée à toute forme de guerre commerciale et préconise le dialogue sur les enjeux commerciaux en particulier entre UE et Chine », a-t-il déclaré aux journalistes, tout en soulignant l’importance que Paris attachait à la défense de ses producteurs de cognac et d’armagnac, « sous le coup de mesures restrictives ».
« Je sais que notre objectif commun est de parvenir à une solution rapide à ce dossier, ce qui nous permettrait de concentrer nos énergies et nos efforts vers la construction de partenariats et d’investissements d’avenir dans le cadre d’un agenda positif », a-t-il ajouté.
La Chine a imposé en octobre des droits de douane provisoires allant de 30,6% à 39% sur les importations d’eaux-de-vie de vin de provenance européenne, y compris le cognac français, quelques jours après que Bruxelles a validé de droits de douane supplémentaires sur les importations de véhicules électriques fabriqués en Chine.
Jean-Noël Barrot a déclaré que la France soutenait également le dialogue que le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, mène à Pékin en vue de parvenir à une solution au différend.
La relation entre la France et la Chine sera « d’autant plus productive, d’autant plus forte que seront prises en compte nos intérêts commerciaux », a-t-il ajouté. Selon Jean-Noël Barrot, il absolument indispensable que Pékin et Bruxelles puissent parvenir à rétablir une relation apaisée stable et constructive.
(Reportage Liz Lee et Shi Bu ; version française Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)
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