Paris émet des réserves avant la réunion du nouveau conseil UE/USA, selon des diplomates
La France cherche à atténuer la portée du projet de déclaration commune du conseil chargé de coordonner les politiques des Etats-Unis et de l’Union européenne dans le domaine des technologies et du commerce, ont déclaré des diplomates européens.
Le Conseil américano-européen du commerce et des technologies (EU-US Trade and Technology Council, TTC), dont la création a été annoncée lors du sommet USA-UE en juin, vise à élargir et à approfondir les liens commerciaux et d’investissement entre les deux blocs et doit tenir sa première réunion mercredi à Pittsburgh, en Pennsylvanie.
Selon des diplomates européens, Paris souhaite que soit supprimée toute référence à une deuxième réunion du conseil prévue au printemps 2022, période durant laquelle doit se tenir l’élection présidentielle française.
La France a également cherché à supprimer une référence à un projet de partenariat en matière de chaîne d’approvisionnement en puces qui stipule que l’UE et les Etats-Unis sont mutuellement dépendants, ont ajouté ces diplomates.
« Il y a un consensus moins un », a déclaré un diplomate de l’UE, faisant référence aux réserves de la France par rapport au reste des Etats membres de l’Union.
D’après un diplomate, le point de vue français est de considérer que la sécurité des approvisionnements va au-delà des semi-conducteurs et concerne d’autres domaines comme les vaccins par exemple pour lesquels les Etats-Unis ne souhaitent pas non plus dépendre de l’UE.
Paris estime, ajoute ce diplomate, que l’approche des Européens devrait être plus prudente, la relation transatlantique étant à reconstruire.
La Commission européenne, qui supervise la politique commerciale de l’UE, a dit s’employer à résoudre les problèmes mineurs en suspens, tout en restant confiante sur la finalisation de la déclaration commune.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken, la secrétaire américaine au Commerce Gina Raimondo et la représentante américaine au Commerce Katherine Tai doivent recevoir à Pittsburgh Margrethe Vestager et Valdis Dombrovskis, tous deux vice-présidents de la Commission européenne.
La tenue de cette réunion a suscité des doutes la semaine dernière après l’annulation d’un méga-contrat de sous-marins français par l’Australie au profit d’un partenariat entre Canberra, Londres et Washington.
Les diplomates ont déclaré que les réserves de la France étaient moins liées à ce différend qu’à la volonté de Paris d’une Europe plus autonome.
(Reportage Philip Blenkinsop, Sabine Siebold et JohnChalmers; version française Claude Chendjou, édité par Sophie Louet)
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