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Nouvelle crise politique en vue, turbulences sur les marchés

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PARIS (Reuters) -Le spectre d’une nouvelle crise politique en France a secoué mardi les marchés financiers au lendemain de la décision de François Bayrou d’engager la responsabilité de son gouvernement sur la situation budgétaire du pays le 8 septembre devant le Parlement, au risque de devoir démissionner.

L’hypothèse d’un départ du Premier ministre, corroborée par la volonté unanime des oppositions de voter contre la confiance, voire d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale comme l’a évoquée le garde des Sceaux Gérald Darmanin, a pesé pour la deuxième séance consécutive mardi à la Bourse de Paris, où l’indice CAC 40 a ouvert en baisse de 1,55%, pendant que les grandes banques cédaient plus de 4%.

Sur le marché obligataire, le rendement de l’obligation française à dix ans a pris environ 3 points de base, à 3,52%, au plus haut depuis mars.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Eric Lombard, s’est employé à rassurer sur l’état des finances publiques, jugeant la France dans un état « extrêmement solide », non sans écarter le risque d’une intervention du Fonds monétaire international (FMI) en cas d’aggravation de la situation budgétaire pour cause d’instabilité politique.

« C’est un risque que nous souhaitons éviter, que nous devons éviter, mais je ne vais pas vous dire que le risque n’existe pas », a-t-il déclaré au micro de France Inter.

« Nous ferons tout pour que, s’il y a un vote défavorable le 8 septembre (…) une solution rapide soit trouvée, mais ça, ça relève à ce moment-là du président de la République, de façon à ce qu’il y ait continuité », a ajouté Eric Lombard.

Le patron de Bercy a affirmé que l’exécutif n’avait pas renoncé à mener « un travail de conviction » pour réunir une majorité d’ici deux semaines, un couplet entonné plus tard dans la journée par le Premier ministre lors d’un discours à l’ouverture de l’université d’été de la CFDT.

« J’ai choisi de mettre devant leurs responsabilités les représentants des Français, notamment à l’Assemblée nationale. C’est un moment de clarification et c’est un moment de vérité », a déclaré François Bayrou devant les syndicalistes et la presse, à Boissy-la-Rivière (Essonne).

« Et donc dans les 13 jours qui viennent, les Français vont choisir : influencer leurs représentants pour qu’ils choisissent et disent s’ils se placent du côté du chaos ou du côté de la conscience et de la responsabilité », a-t-il ajouté.

La question à laquelle devront répondre les députés le 8 septembre, selon le Premier ministre, est de savoir s’il y a ou non « urgence nationale à rééquilibrer les comptes du pays et échapper au surendettement – parce que c’est encore possible – en choisissant de réduire nos déficits et de produire davantage ».

« CLARIFICATION » ?

Lundi, lors d’une conférence de presse, François Bayrou a défendu dans sa décision surprise de solliciter un vote de confiance un exercice de « clarification » sur l’état budgétaire du pays et la nécessité de faire 44 milliards d’euros d’économies, tout en laissant la porte ouverte à des aménagements sur les moyens d’y parvenir.

Son entourage a refusé d’y voir un coup politique, assurant que le Premier ministre « veut un vote uniquement pour dire qu’il y a une dette insupportable et qu’il faut un budget pour la réduire ».

« La confiance à Bayrou n’est pas le sujet », a renchéri Patrick Mignola (Modem). « Le sujet est budgétaire, il n’est pas politique. »

Un message resté inaudible aux oreilles de l’opposition qui, de La France insoumise (LFI) au Rassemblement national (RN), en passant par les socialistes et Place publique, voit dans le pari du Premier ministre une manière d’anticiper son départ avant l’examen du projet de loi de finances 2026.

François Bayrou « ne choisit pas le dialogue, il choisit la liquidation », a estimé sur BFM TV/RMC le président du groupe parlementaire socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud, ajoutant qu' »il faut manifestement changer de Premier ministre puisqu’il n’entend pas changer de politique ».

Sur Europe 1, le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a pour sa part appelé de ses voeux la dissolution de l’Assemblée nationale. « Retournons vers les gens, demandons aux Français le choix de la politique qu’ils veulent mener », a-t-il dit.

Une possibilité évoquée par le ministre de la Justice, Gérald Darmanin: « Il vaut mieux pouvoir trouver un compromis avec les groupes politiques à l’Assemblée. La dissolution coûte cher à la France, bien sûr, mais il ne faut pas écarter cette hypothèse », a déclaré le garde des Sceaux sur France 2.

Jean-Luc Mélenchon a quant à lui réitéré ses appels au départ d’Emmanuel Macron.

« Emmanuel Macron doit partir. Il est responsable de la crise. Il doit assumer sa responsabilité devant le vote des électeurs. C’est la seule solution pacifique et démocratique », a déclaré le chef de file de LFI sur le réseau social X.

(Rédigé par Jean-Stéphane Brosse, avec Bertrand Boucey et Elizabeth Pineau, édité par Kate Entringer)

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