L’UE approuve un 16e train de sanctions contre la Russie
BRUXELLES (Reuters) – Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont approuvé lundi, troisième anniversaire de la guerre en Ukraine, un seizième train de sanctions à l’encontre de la Russie, notamment l’interdiction d’importer de l’aluminium au sein de l’UE.
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Les sanctions visent également les propriétaires et opérateurs de 74 navires « fantômes » que Moscou utilise pour contourner les sanctions limitant les exportations de pétrole russe. Les ventes de consoles de jeux vidéo sont également concernées par ce nouveau train de sanctions.
« Nous devons soutenir l’Ukraine, plus que jamais », a souligné la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, avant la réunion ministérielle à Bruxelles.
Mis à l’écart par le président américain Donald Trump, qui entend négocier le sort de l’Ukraine exclusivement avec son homologue russe Vladimir Poutine, les Européens s’efforcent de se mobiliser et d’opposer un front commun à Washington.
Outre la réunion de Bruxelles, dirigeants et ministres de plusieurs pays de l’Union européenne se sont rendus à Kyiv pour marquer leur soutien au président ukrainien Volodimir Zelensky.
Le président français, Emmanuel Macron, devait porter la voix de l’UE lundi à Washington lors d’une rencontre avec Donald Trump. Jeudi, ce sera au tour du Premier ministre britannique, Keir Starmer.
Kaja Kallas, qui s’inquiète de la prédominance du « narratif russe » à Washington, est attendue pour sa part mardi aux Etats-Unis pour un entretien avec le secrétaire d’Etat Marco Rubio.
« On peut discuter de ce que l’on veut avec Poutine, mais dès qu’il s’agit de l’Ukraine et de l’Europe, l’accord de l’Ukraine et de l’Europe est nécessaire », a-t-elle déclaré.
(Reportage Andrew Gray et Bart Meijer; version française Claude Chendjou et Sophie Louet, édité par Kate Entringer et Augustin Turpin)
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