Les Iraniens aux urnes pour élire un nouveau président après la mort d’Ebrahim Raïssi
par Parisa Hafezi
DUBAI (Reuters) – Les Iraniens sont appelés aux urnes vendredi pour une élection présidentielle organisée après le décès d’Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère survenu le mois dernier.
Le résultat de l’élection ne devrait avoir que peu d’incidence en matière de politique mais pourrait influer sur la succession de l’ayatollah Ali Khamenei.
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Le guide suprême de la Révolution islamique, âgé de 85, a appelé à une participation « maximale » afin d’enrayer une crise de légitimité alimentée par le mécontentement de la population face aux difficultés économiques et aux restrictions imposées aux libertés politiques et sociales.
La participation aux scrutins a reculé ces quatre dernières années en Iran, alors que les jeunes iraniens se révoltent contre les restrictions politiques et sociales.
Les bureaux de vote ouvriront leurs portes à 08h00 heure locale (04h30 GMT) et fermeront à 18h00 (14h30 GMT), des horaires d’ouverture qui sont généralement prolongés jusqu’à minuit.
Les résultats définitifs sont attendus dans deux jours, les bulletins de vote étant dépouillés à la main.
Seulement quatre candidats sont en lice pour succéder à Ebrahim Raïssi après que deux de ceux approuvés par le Conseil iranien des gardiens de la Révolution ont retiré leur candidature.
Si aucun d’entre eux n’obtient au moins 50% des suffrages, un second tour sera organisé entre les deux candidats arrivés en tête du premier tour le vendredi suivant la proclamation du résultat de l’élection.
Dans le système théocratique iranien, le président gère les affaires courantes du gouvernement tandis que les principales décisions reviennent au guide suprême de la révolution islamique, qui dispose par exemple du dernier mot sur le nucléaire et la politique étrangère.
(Parisa Hafezi; version française Camille Raynaud)
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