Le Royaume-Uni est engagé en faveur de la stabilité de l’Irak, selon Boris Johnson
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a rappelé lundi l’engagement de son pays envers la stabilité et la souveraineté de l’Irak au cours d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre irakien par intérim Adel Abdel Mahdi, a déclaré un porte-parole du 10 Downing Street.
« Les dirigeants ont discuté du besoin de procéder à une désescalade des tensions dans la région à la suite de la mort de Qassem Soleimani et sont convenus de travailler ensemble pour trouver une voie diplomatique pour aller de l’avant », selon le porte-parole.
« Le Premier ministre a souligné l’engagement indéfectible du Royaume-Uni envers la stabilité et la souveraineté de l’Iran et a mis l’accent sur l’importance d’une lutte continue contre la menace commune que représente Daech (Etat islamique) », a-t-il ajouté.
Les tensions se sont accrues au Moyen-Orient après qu’une frappe aérienne des Etats-Unis près de l’aéroport international de Bagdad a tué le 3 janvier M. Soleimani, commandant de la force al-Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran, le pays jurant de riposter par une « vengeance dure ».
Le Parlement irakien a adopté dimanche une résolution demandant au gouvernement de mettre fin à la présence des forces étrangères en Irak et de les empêcher d’utiliser l’espace aérien et les eaux territoriales du pays.
Selon les médias britanniques, M. Johnson n’avait pas été informé à l’avance de cette attaque. Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a déclaré vendredi dernier que les alliés européens des Etats-Unis n’avaient pas été « aussi utiles » qu’il l’aurait souhaité dans l’assassinat de M. Soleimani.
Le secrétaire britannique à la Défense Ben Wallace a ordonné à la Marine royale d’accompagner les navires sous drapeau britannique à travers le détroit d’Ormuz afin d’assurer leur protection alors que les tensions sont élevées dans la région.