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Le NFP se cherche encore un candidat à Matignon, le camp présidentiel s’organise

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PARIS (Reuters) – Les discussions au sein du Nouveau Front populaire (NFP) pour désigner un candidat au poste de Premier ministre restaient bloquées vendredi alors que le camp présidentiel s’organise en vue de la nouvelle législature à l’Assemblée nationale qui doit débuter le 18 juillet.

Les négociations achoppent entre les deux principales composantes du NFP, La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS), qui se disputent la candidature à Matignon.

La proposition du secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, de désigner la présidente du conseil régional de La Réunion et ancienne députée, Huguette Bello pour le poste, semblait cependant satisfaire plusieurs formations du NFP.

« Une personnalité comme Huguette Bello, qui préside une région, qui a su travailler avec d’autres dans la diversité des opinions, aurait cette capacité à construire des majorités, à parler avec le président de la République qu’elle connaît bien », a revendiqué Fabien Roussel devant des journalistes.

Jean-Luc Mélenchon a soutenu cette proposition, jugeant devant des militants réunis vendredi soir à Paris, qu’Huguette Bello pourrait être « une solution » et incarner l’unité.

« Huguette est une femme, et nous sommes à l’ère des femmes. Huguette est une femme racisée, et la nouvelle France est racisée », a déclaré le chef de file de LFI.

« Elle est la présidente de la région Réunion, dans la majorité de laquelle toute la gauche locale se retrouve, si bien qu’elle peut incarner cette unité. »

Trois formations au moins sont d’accord, a précisé Jean-Luc Mélenchon, « les insoumis, les communistes, les Verts, parce que c’est une solution qui dénouait le problème que nous avions ».

Le PS qui pousse pour sa part une candidature de son premier secrétaire Olivier Faure, ne s’est pas encore prononcé sur cette proposition.

L’approche de la prochaine législature au Palais-Bourbon, qui débutera jeudi prochain à 15h00 (13h00 GMT), accentue la pression sur le NFP.

ATTAL EN VUE À L’ASSEMBLÉE

Le 18 juillet sera élu le ou la président(e) de l’Assemblée nationale et les spéculations vont bon train sur une démission du gouvernement la veille, afin de permettre aux 17 ministres réélus députés de prendre part à ce vote crucial.

Ce scénario permettrait d’instaurer un gouvernement démissionnaire chargé des affaires courantes tout en permettant à la nouvelle législature de se mettre en place, notamment avec les nominations de nombreux postes clés.

Selon franceinfo, qui cite un participant à une réunion qui s’est tenue dans la journée entre Emmanuel Macron, des ministres et plusieurs cadres du camp présidentiel, le chef de l’Etat compte accepter la démission du Premier ministre Gabriel Attal et du gouvernement mardi après le dernier conseil des ministres.

Réélu député dans les Hauts-de-Seine, Gabriel Attal prépare déjà la suite. Il a confirmé vendredi qu’il serait seul candidat à la présidence du groupe du parti présidentiel Renaissance à l’Assemblée nationale alors que l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin figuraient parmi les noms évoqués.

« J’assumerai mes fonctions de Premier ministre tant que le devoir l’exigera », écrit-il dans une lettre adressée aux députés du groupe Renaissance.

« Je pourrai siéger sur vos bancs dès lors que le Président de la République aura accepté ma démission et qu’avec mon gouvernement, nous expédierons les affaires courantes », ajoute-t-il.

Les députés Renaissance sont appelés samedi à élire leur nouveau président au Palais-Bourbon.

(Rédigé par Blandine Hénault, avec Kate Entringer)

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