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Le G20 veut accélérer le développement des vaccins en cas de pandémie

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par Jan Strupczewski et Francesco Guarascio

ROME/BRUXELLES (Reuters) – Les dirigeants des 20 principales puissances économiques du monde comptent s’engager à favoriser l’accélération du développement de vaccins, de traitements et de tests en cas de pandémie, en ramenant à 100 jours le délai accordé aux groupes pharmaceutiques, peut-on lire dans un projet de communiqué commun.

Alors qu’en temps normal le développement d’un nouveau vaccin peut durer près d’une décennie, la pandémie de COVID-19 a encouragé une accélération sans précédent de la recherche, des essais et des procédures réglementaires pour permettre la commercialisation de vaccins en moins d’un an.

Et les dirigeants des pays du G20 réunis cette fin de semaine à Rome comptent encore réduire ce délai.

En cas d’urgence sanitaire liée à une pandémie, « nous encouragerons la science à raccourcir de 300 à 100 jours le cycle de développement de vaccins, de traitements et de tests sûrs et efficaces », peut-on lire dans le projet de communiqué devant être adopté lors de ce sommet sous présidence italienne.

Ce texte peut encore faire l’objet de modifications mais des responsables ont précisé que cet engagement devrait probablement rester inchangé.

Pour permettre une telle évolution, il s’agirait de faciliter la coopération lors des essais cliniques, d’accélérer le recrutement des volontaires en mettant sur pied des registres dédiés et d’impliquer davantage les régulateurs tout au long des essais cliniques mais aussi d’encourager le partage de données.

L’Union européenne est par exemple en train de tenter de favoriser le développement de réseaux pour mettre en relation les responsables de la conception et de la réalisation des essais cliniques.

Les dirigeants du G20 vont aussi afficher leur soutien à l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de vacciner 70% des personnes éligibles dans tous les pays du monde d’ici à mi-2022, d’après le projet de communiqué final.

A l’heure actuelle, les disparités restent criantes entre les pays riches, qui ont pour la plupart déjà atteint ou dépassé ce seuil, et la plupart des pays en développement où le taux de couverture vaccinale reste inférieur à 5%.

(Reportage Francesco Guarascio, version française Myriam Rivet, édité par Bertrand Boucey)

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