La Russie réduit l’envoi de gaz via l’Ukraine avant l’expiration d’un accord
MOSCOU (Reuters) – Le géant gazier russe Gazprom a annoncé mardi qu’il réduisait le volume de gaz envoyé vers l’Europe via l’Ukraine, alors que l’accord qui avait permis de maintenir les flux pendant presque trois ans de guerre doit expirer.
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Gazprom a indiqué qu’il ne fournirait que 37,2 millions de mètres cubes mardi, contre 42,4 millions de mètres cubes lundi.
Les flux devraient tomber à zéro dès les premières heures de la journée le 1er janvier, après l’expiration de l’accord quinquennal de transit, que l’Ukraine a refusé de renégocier en raison de la guerre.
L’arrêt des approvisionnements via l’Ukraine portera un coup à la Moldavie, pays qui faisait autrefois partie de l’Union soviétique.
Parmi les pays de l’Union européenne, la Slovaquie sera le plus touchée.
La Hongrie continuera de recevoir du gaz russe par le sud, via le pipeline TurkStream qui traverse le fond de la mer Noire, bien qu’elle souhaite maintenir également la route ukrainienne.
L’Ukraine renonce à environ 800 millions de dollars par an en frais provenant de la Russie, tandis que Gazprom perdra près de 5 milliards de dollars en ventes de gaz vers l’Europe via l’Ukraine.
(Rédigé par Vladimir Soldatkin et Marina Bobrova ; version française Noémie Naudin, édité par Kate Entringer)